Yuutou No Shima
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 LastSea

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Esclave
Inoue Kurosaki
Inoue Kurosaki

Esclave


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LastSea _
MessageSujet: LastSea   LastSea EmptyLun 2 Aoû - 20:04

le début de mon manuscrit. Je vous laisse le lire et me critiquer par mp ;D


Je suis assise à la table en face de la sienne. Il y a un petit quelque chose qui m’attire vers lui, mais quoi ? J’ais l’horrible impression de l’avoir déjà connu mais rien le concernant ne remonte à la surface de mon esprit. Pourtant, un flot de souvenirs de mon enfance me submergent. Je secoue la tête comme une idiote pour les faire fuir mais rien ne se passe, je revois ma vie entière sans pouvoir revenir à la réalité.

Pour me changer les idées, je décide de l’observer plus attentivement. Il est grand, assez musclé et mince. Il porte ses cheveux châtains courts avec une légère touche de gel. Son style parait ancien, démodé mais lui va comme un gant. Il porte un jean long qui forme des plis sur le bas des jambes et un polo bleu turquoise où sont brodées les initiales d’une marque démodée depuis un long moment déjà. Enfin… Je ne suis pas mieux. Je porte une robe blanche en flanelle, m’arrivant mi-cuisse et dont le décolleté était plongeant, agrémentée d’une veste à coupe classique d’un lilas clair. Étant petite, je porte des sandales dont les talons atteignent à peu près les 7 centimètres et mes longs cheveux charbons sont retenus par une fleur de lotus à l’arrière de mon crâne. Il a l’air de s’ennuyer, il discute d’un air distrait, riant parfois aux propos des autres personnes présentes mais je vois bien que la discussion ne l’intéresse guère. Même si lors de ses soirées organisées, je n’ais pas le droit d’écouter les pensées émises par les personnes présentes, une envie de le faire me titille depuis un moment déjà. Je l’observe toujours. Il tourne la tête vers moi. Je rougis immédiatement en baissant les oreilles, enfin, celles que l’on m’a implantées. Tant dis qu’il me sourit, je lui lance des éclairs pour lui montrer mon hostilité. Mais dans son sourire, je remarque deux canines légèrement plus longues et plus aiguisées que les autres dents.

Ahhh… Ce n’est donc qu’un simple « Death’s Traveler », comme moi. Nous sommes donc tout deux des êtres venant du passé qui ont ressuscités ici, mais en perdant tout ses souvenirs de son ancienne vie. Seuls les DT les plus influents sur la planète LastSea, qui n’est en fait qu’une planète remplie d’eau sans terre, peuvent avoir accès à leurs souvenirs.
Je vais vous raconter l’histoire de cette planète. Les premiers hommes étant venus y vivre avaient fait pousser une graine unique au monde dans l’eau de la mer qui n’était pas salée. Celle-ci s’était développée en créant une île immense, semblables aux anciens 5 continents de la planète bleue qui était la mienne dans ma vie d’avant. Et selon les scientifiques, elle ne se serait pas encore à son maximum et lorsqu’elle le serait, elle se fendrait en plusieurs parties pour former un lot de continents aux formes toutes différentes. Il faut croire que LastSea est une planète faisant le triple de la surface de la Terre. Les hommes venus sur cette planète venaient du 23e siècle, le plus vieux était né en 2205. Et ils étaient arrivés sur LastSea en 2253. Ils avaient commencé par vivre dans le vaisseau, n’ayant aucun îlot pour se poser et avaient ensuite construit des cabanes pour y habiter, lorsque la plante avait émergée. Le monde s’était rapidement développé grâce à leurs connaissances bien plus accrues que celles du 21e siècle, forcément…

Mais, lorsque les Seasts, habitants de cette planète, passèrent du 23e au 24e siècle, un phénomène sans aucune explication scientifique se produisit, une centaine de bébés d’à peine un an se retrouvèrent devant le Parlement dans la nuit du 31 décembre aux alentours de minuit. Tout ces bébés portaient un prénom, un nom, et savaient parler, manger, marcher… Bref, ils étaient de vrais bébés savants, mais le plus étrange était qu’ils avaient tous des souvenirs d’une autre vie. Ils étaient des ressuscités. Cela fit peur aux politiciens qui, pour le bien du monde, décidèrent de transférer les souvenirs des bébés sur des disques durs et de laisser les bébés dans les orphelinats. Mais avant de les y laisser, ils rajoutaient un petit quelque chose aux bébés pour les différencier des être-humains normaux, nés sur LastSea. Certains héritèrent d’une queue, d’une paire d’oreilles pointues comme moi, de dents aiguisées, de griffes, d’œil d’animaux, de sabots,… cela ce jouait sur la chance.

Cela fait, il restait une trentaine de bébés, tous avec une apparence différente qui avaient eu don d’un pouvoir magique. Je fais partie de l’un de ces « bébés magiques », ayant en moi le pouvoir d’entendre les pensées des autres. Tous ces bambins furent confiés à des personnes haut placés pour surveiller l’utilisation des pouvoirs ainsi que leur évolution. Je fus moi-même confiée au ministre des sports.


« Cléa ! Tu m’écoute à la fin ?! »

Je me retourne vers la personne qui vient de me sortir de ma rêverie. C’est Rof, un copain de classe. Papa m’a inscrite dans l’école la plus réputée de la capitale mais je m’ennuis dans la plupart des cours sauf en cours de technologie moderne où je n’ais pas constamment l’impression de connaître toutes les propriétés utilisées. Je souris à Rof, son vrai nom c’est Rodolf mais il le déteste, et lui répond :

« Désolée, je ne t’ai pas écouté. Je réfléchissais à… un truc pas important quand on y pense. Enfin bref, tu disais ?

- Je te parlais du nouveau ! Tu n’as donc vraiment rien écouté du tout alors…

-Bin non. Qu’est-ce qu’il a de spécial ? Et puis il s’appelle comment ? »

Sa conversation commence à m’intéresser.

« Théophile mais tout le monde l’appelle Théo. Mais le plus intéressant et qu’il vient de la planète Terre.

-Et alors, moi aussi. Et il n’y a pas de quoi s’en vanter, je n’ai aucun souvenirs de mon ancienne vie.

-Attends, Rof s’énerve de ma réaction. Je n’ai pas fini ! Il est arrivé le mois dernier, en étant déjà ainsi, et le gouvernement à décidé de lui laisser ses souvenirs car c’est la présidente elle-même qui l’a adopté.

-Quoi !? Moi je n’ai pas le droit et lui qui est tout nouveau à le droit ! C’est du grand n’importe quoi ! Et il a un pouvoir ? »

Je suis furieuse qu’il soit favorisé à cause de son parent adoptif est le plus haut placé de la planète qu’il faut tout céder à son fils ! Peut-être que je comprendrais mieux s’il a ne serais-ce qu’un pouvoir…

« Il en aurait un apparemment. Il est télékinésiste à ce que l’on dit. C’est-à-dire…

-Je sais ce que sa veut dire alors cesse de me sortir ta science à tout bout de champs ! Je suis désolée mais cette histoire m’a énervée et je préfèrerais être seule pour réfléchir, tu pourrais me laisser ?

-Ok, mais pas de bêtises, hein ? »

Je lui fais oui d’un signe de tête et le regarde repartir. Il fait craquer toutes les filles avec son regard d’ange et son physique d’athlète. Mais je ne le vois pas autrement que mon ami. Je reporte mon attention sur Théo. Je suis jalouse de sa chance. J’aurais aimé être à sa place à présent, rien que pour connaître mes anciens souvenirs. Je soupire, je n’ais pas le droit de m’affaisser sur mon sort. Je vis comme une princesse alors que la plupart des DT vivent dans une maison bien moins vaste que la mienne, et dans des conditions bien moins enviables.

Exaspérée, je me lève brusquement de ma chaise et part pour m’enfermer dans ma chambre et être seule. Je sens le regard étonné des gens dans mon dos. Je ne me retourne même pas vers eux, décidant de continuer mon chemin. Rof courre pour me retenir, le sentant arriver, j’accélère le pas pour qu’il me lâche et entre dans la maison. Je longe les couloirs d’un pas vif, monte les marches de l’escalier quatre à quatre et claque la porte de mes appartements. Je n’arrive pas à me calmer. Chaque fois que ma tension rebaisse, une once de colère mêlée à la jalousie refait surface et m’énerve derechef. Cette nouvelle m’avait complètement gâché ma journée.

Tant dis que je râle dans mon coin, une page vidéo s’ouvrit devant moi avec mon père dessus. Ne voulant pas qu’il me voit dans cet état, même si c’était un peu tard, j’essuie les larmes de rage qui avaient coulé sur mes joues et me donner une tête acceptable avant de l’écouter. Il soupire un coup, espérant surement me faire culpabiliser pour ma conduite mais sans succès, avant de se déclarer :


« Reviens en bas ! Les invités sont au grand complet et je voudrais que tu descendes dire bonjour, s’il te plait.

-… D’accord. Mais je ne risque pas d’être de très bonne humeur par contre !

-Tant pis, on fera avec, je veux simplement que tu fasses la bise aux personnes présentes. Alors à tout de suite. »

Sur ce, l’écran se referme comme il s’était ouvert, où plutôt, il disparut. Avant de descendre, je décide de me changer car ma robe était mouillée et toute fripée. A la place, j’enfile un short en jean gris avec un chandail noir. J’agrémente ma tenue avec des anneaux aux dessins complexes en argent sur mes oreilles et un bracelet large. Je détache mes longs cheveux ébène qui retombent alors sur mon dos en légères vaguelettes. Je redescends ensuite sur la terrasse. Je recherche les personnes que je dois saluer. J’aperçois plusieurs ministres qui bavardent entre eux et la présidente avec son fils, Théophile et mon père. Ma mère, elle papote avec ma tante maternelle et son fils, mon cousin. Je me dirige vers les ministres avec mon sourire commercial. Il y a Elisiane Follec, qui est ministre de la nature, Marin Rots, ministre du commerce et de l’agriculture supérieure et enfin Rosiane Gyrop, ministre de la médecine scientifique. Je leur fait la bise, échange quelques phrases de politesse avec eux, rigole à une plaisanterie blessante que Marin me lance à propos de ma tenue. Je me retiens de lui répondre qu’il n’est pas mal non plus dans pantalon moulant vert pomme brillant, sa chemise rouge cramoisi et sa cravate blanche à pois jaunes qui ne sont pas à la mode du moment non plus à vrai dire… A la place, je bafouille une excuse bidon qui me permet de m’échapper pour rejoindre Maman, Tante Fleur et Julian, mon cousin de 19 ans, il a deux ans de plus que moi. De même que tout à l’heure, je demande des nouvelles du reste de la famille, du travail, des vacances. Je vois bien que Maman ne voit pas d’un bon œil ma tenue. Elle est habillée à la pointe de la mode, une tunique bustier rose cintrée en dessous de la poitrine avec des fleurs en mousseline sur le reste de son haut, avec un leggins violet qui se finit en petites anneaux noirs sur les mollets. J’ignore ses regards. Fleur me propose de venir les voir pour les vacances du renouveau en mai, dans trois semaines. Pourquoi pas après tout. Le renouveau est une période où l’on célèbre l’arrivée des colons sur LastSea, les vacances durent deux semaines pendant lesquelles on organise une succession de bals et de soirées. Je lui réponds :

« C’est une bonne idée ! Je prendrais le Flyway pour vous rejoindre le premier dimanche des vacances !

-Bien. Comme sa, Julian sera là et vous pourrez passez un peu de temps ensemble avant la cérémonie. » Déclara Fleur en tapant des mains pour montrer sa satisfaction. Elle est un peu excentrique mais je l’aime bien. Le Flyway et une sorte de bus volant qui sert de transport, soit scolaire, soit public. Certains modèles remplacent ce que les terriens appelaient le train. Je souris :

« Sa me va ! Tu es d’accord Maman ?

-Ah. Je me demandais quand est-ce que tu allais quémander ma permission… Mais oui, je veux bien, sa te feras prendre l’air mais n’en n’oublie pas quand même les devoirs ! »

Je soupire. Les devoirs… C’est bon, c’était dans trois semaines et elle me parle déjà de réviser ! Elle exagère ! Je lui réponds, exaspérée :

-Maman ! J’ai encore le temps ! Et tu sais très bien que je suis sérieuse là-dessus.

-Je sais Cléa ! Mais sa ne coûte rien de le rappeler. Bon, tu ferais mieux d’aller saluer Mme la présidente avant que ton père pique une crise. »

Je n’ais pas le temps de glisser un mot qu’elle me pousse gentiment en direction de Papa. Je me rends alors à la table où tout trois discutent joyeusement. J’entreprends de paraître de bonne humeur et marche en prenant soin d’avoir l’air gracieuse. Je sors mon sourire le plus charmeur possible et salut le plus poliment possible notre admirable Mme Corann et tends la main au fameux Théophile qui l’ignore et, contre toute attente, me fait la bise comme si je le connaissais depuis des lustres. Je fais tout mon possible pour ne paraître troublée mais cela à toujours été mon point faible. Il semble s’en amuser. Je me force à ne pas baisser les oreilles. Pour me changer les idées, je demande des nouvelles de notre magnifique continent à Mme Corann.

« Il se porte à merveille ! Aucun problème à l’horizon, le ciel reste sans nuages !

-Vous m’en voyez ravie ! Dis-je avec sincérité.

-Chérie ? Si tu montrais la maison à Théophile qui est nouveau ? J’ai à parler à Blanche. » Me demande Papa avec un regard qui me dit que c’est un ordre.

J’accepte d’un air faussement enjoué mais je bouillonne intérieurement. Il voulait donc me voir pour me refiler le garçon encombrant sur les bras pour discuter tranquillement avec elle. Je me dirige vers l’entrée de la villa en vérifiant qu’il me suit. Arrivée à l’entrée, je lâche d’un ton neutre :

« Que veux-tu visiter ? »

Il me sourit joyeusement. Faux jetons, va ! Je ne le crois pas lorsqu’il me sourit. Le fait de ne pas lire ses pensées m’obsède. J’en ais tant envie. Pour me calmer, je porte mon intérêt sur sa réponse. Après un instant de silence il réplique d’un ton trop gentil à mon goût :

« Pourquoi ne me montrerais-tu pas ta chambre ?

-Ma chambre ?

-Oui ! Puis il rajoute, A moins que tu ais une autre idée, ta chambre me semble un bon endroit à visiter.

-Comme tu voudras… »

Je commence à partir à l’intérieur quand je l’entends marmonner dans sa barbe. Il parle de changements, c’est le seul mot que je déchiffre. Puis il remarque que je l’attends et me suit. Je lui décris les lieux, en désignant les pièces que je cite du doigt. Je n’ais pas envie de m’attarder sur ses chuchotements. Nous arrivons enfin sur le pas de la porte de ma chambre. Je l’ouvre et fais un geste pour lui indiquer d’entrer, ce qu’il fait sans rechigner. Je le rejoins à l’intérieur et referme la porte derrière nous. Je m’assois sur mon lit et le laisse découvrir les lieux. Je le regarde fouiner partout du regard, comme s’il cherchait un objet en particulier. Puis il se tourne vers moi avec un regard insistant. Il continue sa recherche mais sur moi. Je l’interroge du regard. Il ne fit comme s’il ne m’avait pas vue. Il s’assoit enfin sur le lit avec moi. Bizarre celui-là ! Je reformule ma dernière question posée mais à l’oral pour que je sois sure d’avoir une réponse :

« Que cherchais-tu ?

-Rien qui puisse t’intéresser je crois !

-Eh bien tu crois mal alors, parce que sa m’intéresse beaucoup vois-tu ! Répliquais-je un peu froidement.

-Dans ce cas, je vais te le dire. En fait, tu ressemble à la fille que j’aimais à mon ancienne époque… Voilà tout.

-Oh… pourrais-tu me raconter comment était-ce à « ton époque » ! S’il te plaît !

-Si tu veux. C’était en 2056 que je suis mort, lors d’une guerre. Tout cela a commencé en 2040, lorsque l’Angleterre est entrée en guerre avec le Japon. Et la France, mon pays, ainsi que l’Allemagne, la Russie, Les États-Unis et d’autres pays se sont alliés à l’Angleterre. Tant dis que les pays asiatiques se sont retrouvés dans le camp adverse. La guerre durait trop longtemps, nous étions à court de combattants et ils ont dût enrôler les jeunes de force. Je me suis fait avoir et j’ai dût quitter ma fiancée, la fille qui te ressemble comme deux gouttes d’eau, pour partir me battre. Je n’ais pas tenu très longtemps, à peine deux ans, de 2054 à 2056. Et le 6 juin 2056, je suis mort d’une explosion atomique sur le terrain où je me battais. Ce n’était pas très joyeux. J’ai toujours connu la guerre et je suis soulagé d’avoir atterris ici. Je ne suis arrivé qu’avant-hier, tu pourras peut-être me faire visiter la capitale ?

Je suis choquée par son bref récit. Je me sens pourrie gâtée à côté de cet ancien soldat français. Le sentiment de jalousie qui s’était installé en moi se remplace par du respect pour lui.

Après qu’il ais dit sa dernière phrase, je fais mine de réfléchir en me tenant le menton et fronçant les sourcils. Il rit et je hoche la tête pour accepter. Pourquoi pas finalement ? Il n’a pas l’air aussi prétentieux que je l’avais imaginé…

Nous passons le reste de la soirée ensemble à discuter. Il me donne des précisions sur la Terre et moi sur LastSea. Lorsque minuit sonne, je me sens vidée, la fatigue m’envahit soudainement et m’oblige à bailler bruyamment. Théophile en conclut :


« Je pense qu’il est temps de dormir pour la princesse….

-Je ne suis pas une princesse !

-Good night and sweet dreams Cléa!

Je n’ais pas le temps de lui renvoyer la même phrase qu’il a disparu derrière la porte. Je me déshabille en jetant négligemment les vêtements au sol, enfile une chemise de nuit avant de m’effondrer sur le lit et de sentir les bras de Morphée me bercer. Je m’endors, le sourire aux lèvres.



Driiiiing. Driiiiing. J’entrouvre un œil. Le soleil éblouissant du matin m’oblige à le fermer de suite. A l’aveuglette, je cherche mon réveil pour lui taper dessus. Je le trouve, il s’éteint immédiatement. Je me retourne dans mon lit pour ne plus avoir le soleil dans les yeux et me lève paresseusement. J’enfile un sweat par-dessus ma chemisette et descend dans la cuisine. Je saisis une pomme, un verre et attrape la carafe de lait. Je m’en verse dans mon verre et le boit goulument. Je me rends compte que j’avais vraiment soif. Je mâche ensuite machinalement le fruit et repart en haut. Je mets les vêtements de la veille au sale et ouvre mon placard. Je choisis une blouse rose foncée avec une jupe noire et des collants.

Je prends une douche en me rappelant les événements de la veille, ma discussion avec Théophile. Il m’a d’ailleurs dit qu’il serait au lycée Europe et moi au lycée Amérique du Nord. En fait, les écoles sont désignées par des noms de villes qu’il y avait sur Terre, j’étais à l’école Paris, les collèges par des noms de pays, j’étais dans le collège Québec. Et les écoles supérieures par des villes aussi.

Il est temps que je m’en aille. Je prends mon sac à main et le remonte jusque sur mon épaule. Je sors discrètement de la maison et me rends à l’arrêt de Flyway scolaire. Il n’est qu’à 500m de la maison et je trouve Rof sous son parapluie, sous l’abris-bus. Je lui fais coucou, remarquant à présent qu’il pleut. Je cours jusqu’à lui et riant. Il rit aussi en me voyant arriver, dégoulinante d’eau. Je lui souris :


« Je t’interdis de me dire que je suis étourdie !

-Je n’en avais pas l’intention, mais j’attendais un bonjour un peu plus chaleureux…

Je lui saute au cou et lui fait un bisou sur chaque joues.

-Salut toi… Comment va ?

-Très bien et toi ma Cléa ?
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