Jamais deux sans trois [PV: Nayuki et Alwena(?)]

Dans la ville, un jeune homme marche...Dans ses bras, il porte une jeune femme. Cette jeune femme n'est autre qu'une esclave qu'il vient d'acheter...Elle se nomme Nayuki. Son corps frêle possède des formes qui plaisent bien au jeune homme, ainsi que ses cheveux qui possèdent une couleur similaire à la sienne. Pour ce qui est de son caractère, il est bien trempé. Elle est têtue, et le jeune homme pense même qu'elle pourrait devenir dangereuse si elle avait la possibilité de se révolter. Mais...Elle a affaire à Crowley. Démon Schizophrène spécialisé dans les combats à mort! De plus, il possède un arsenal entier à sa disposition...De plus, il est grand et possède une force physique qui dépasse celle de ses confrères. Pourquoi? Parce que lui, même si il a l'avantage d'être un démon, il c'est entraîner! Car il aurait probablement d'autres adversaires que de misérables humains...et son mental était...étrange. Il change d'humeur très vite, déteste qu'on lui tienne tête...et possède un sadisme hors du commun!

Quoi qu'il en soit, un sourire gentil et radieux illumine son visage. Il marche pour arriver devant chez lui...et ouvre la porte qui mène à l'intérieur de sa demeure. Il pousse la porte d'un coup de pied tranquille...et arrive dans le hall. Un hall titanesque, blanc...Sur la gauche, le salon. Un canapé en cuir, une plante...une table basse en verre et une télé plus loin avec un autre canapé blanc. Les escaliers face à la porte mène à une série de porte...quoi qu'il en soit, Crowley emprunte ces escaliers. On peut voir sept portes...Dont une ou il n'y en a pas. Quoi? Oui, une ouverture dans le mur mais pas de porte...Sur une autre porte, on voit écrit "Alwena"...Crowley toque avec son pied et dit à la dénommée Alwena de le rejoindre dans sa chambre...

Il fait demi-tour et va donc dans sa chambre, avec la jeune femme dans les bras...La chambre est assez spéciale. Un grand lit noir est situé contre le mur, vers le centre de la chambre. On peut voir des livres éparpillés au sol, sur le parquet...il ricane joyeusement et jette la jeune femme sur le lit en riant de plus belle. Il la rejoint...et s'assoit sur le plumard...La regardant en souriant, il lui dit d'une voix chaleureuse:

"Bienvenue chez toi! N'ayant pas prévu d'avoir une autre esclave, je n'ai pas de lit pour toi...Tu dormiras donc avec moi le temps que le lit arrive, c'est à dire une semaine. Je vais te présenter ta collègue esclave: Alwena. Une jeune femme adorable. Vous vous entendrez sûrement!"

Et son sourire chaleureux ré-illumina son visage. Il était bien calme...Mais même si se calme allait peut être durer, il voyait sa folie, Darkness, tourner autour de lui. Faire les cent pas avec nervosité...A vrai dire, ce calme cachait une personnalité bien plus sombre, mais qui savait combien de temps cela durerai? Probablement personne...Restant assit sur le lit avec Nayuki, Crowley attendait que Alwena vienne se présenter.

Invité

Dans ma chambre, allongée sur mon lit, je rêvais, j'avais pour le coup qu'une simple nuisette en dentelle fine de couleur mauve, et un sous vêtement qui se laissait facilement deviner en travers. Crowley était parti depuis un bon moment déjà et Azure vaquait à ses occupation. Je commençais à m'endormir quand soudain j'entendis toquer à la porte. Puis la voix de mon maître me demandant de le rejoindre à sa chambre. Le chemin pour y accéder n'est pas bien long, mais le temps que je sorte de mes rêveries et des bras de Morphée qui allait m'emporter, je mis plus de temps que prévu.

J'arrivais dans la chambre de Crowley, regardant encore une fois la décoration de celle-ci et puis, mes yeux se posèrent sur une jeune femme, présente dans la pièce. Etait-ce une esclave tout comme moi, où bien une personne toute différente. Je m'avançais vers la dite jeune femme, regardant ses courbes, puis arrivée à un point assez proche d'elle, je me présentai:

- Bonjour Mademoiselle, la moindre des politesse est de me présentée à vous, qui êtes nouvelle ici. Veuillez m'excuser pour cette tenue, je n'ai pas eu l'esprit de mettre une tenue plus convenable. Je suis Alwena, l'une des esclaves de Crowley ici présent. Et vous? pourrais-je en savoir un peu plus sur vous? Du moins votre prénom?

Je lui souriais et lui tendit une grappe de raisin, j'en fit de même avec Crowley.

Nayuki était pour le moment calme, ne connaissant point les lieux, et se laissant porter par un homme mystérieux à travers la ville. Elle ne savait plus du tout quoi penser de ce qui était en train de lui arriver, et attendait d'en savoir plus. Le chemin mena les deux personnes directement à une grande villa dans laquelle ils entrèrent. La jeune femme était étonnée de pouvoir entrer dans une si grande demeure, mais la visite des lieux ne semblait pas prévue pour le moment. Directement, l'homme commença à monter les escaliers pour accéder à un grand nombre de porte, et se mit face à l'une d'entre elle. Sur celle ci était écrit un prénom : Alwena, et ce fut ce prénom que l'homme appela pour lui demander de se rendre dans sa propre chambre. Pour quoi faire, Nayuki l'ignorait, mais elle se doutait qu'elle le saurait sous peu.

Ils firent volte-face jusqu'à une autre chambre, ornée d'un grand lit noir, mais surtout, une chambre assez bordélique. Plusieurs livres trainaient à terre, un peu partout, et c'était assez étrange à voir. Un nouveau rire étrange perturba la jeune femme avant qu'elle soit en quelque sorte balancée sur le lit de l'homme. Après un autre rire, il vint se poser sur se même lit avant de s'adresser à la jeune femme : il lui annonça une nouvelle bien peu plaisante : il lui dit qu'elle allait dormir dans le même lit que lui, pendant au moins une semaine. Nayuki resta bouche-bée, presque écœurée. Tellement elle était choquée qu'elle n'entendit pas la suite de la phrase.

Nayuki (pensées) : Dormir … avec … lui ? Dans … le même … lit ?

Le sourire de l'homme, dont elle ignorait toujours le nom, ne réussissait pas à la rassurer, et la perspective de passer une nuit avec un inconnu était si troublante. Comment pouvait elle accepter ceci ? C'était tout simplement impossible. Et alors qu'elle se prépara à répondre avec son franc parler, une autre personne fit son apparition. Une jeune femme, habillée d'une petite nuisette mauve, entra dans la chambre, puis se mit à regarder Nayuki, avant de se présenter. C'était donc elle la fameuse Alwena : une jeune femme aux longs cheveux verts. Cette nouvelle arrivante dans la pièce se présenta également en tant que l'une des esclaves de Crowley : c'était donc cela le nom de cet homme étrange : Crowley. La moindre des choses était évidemment de rendre la pareille et de se présenter à son tour. D'une voix hésitante, elle déclina son prénom pour la toute première fois.

Nayuki : N~Nayuki ...

Toujours menottée par les poignets, elle ne pouvait point prendre la grappe de raisin que lui tendait Alwena. Mais quelque chose lui restait dans l'esprit actuellement : la fait que ce fameux Crowley ait dit qu'elle allait dormir avec lui, dans la même chambre, dans le même lit. Elle ne pouvait pas l'accepter, et la voix de la jeune femme se fit entendre. Le calme de Nayuki avait été de courte durée.

Nayuki : Comment ça que je vais dormir avec toi ? Il en est hors de question. Tu peux toujours rêver.

Crowley vit Alwena entrer. Elle était vêtu de manière bien légère, dans une nuisette mauve...Crowley aimait bien ce style de vêtements. Surtout que ça allait particulièrement bien à Alwena. Elle entama les présentations...elle a toujours été comme ça: Sociale, gentille, aimable, polie...La nouvelle esclave aux cheveux bleu se présenta elle aussi après un court instant d'hésitation. Elle s'appelait Nayuki...Fort joli nom! C'est pas ce qu'auraient dit certaines personnes, mais c'est surtout que Crowley aimait bien les noms...originaux! Vous avez déjà vu quelqu'un qui s'appelle Crowley vous? Oui? Ben il y en a qu'un! Enfin...Quoi qu'il en soit, Nayuki regarda Crowley en lui disant d'un air bien téméraire qu'elle ne dormirait pas dans le même lit que lui...Notre démon schizophrène la regarda en haussant un sourcil, d'un air las et fatigué...Il rétorqua d'un ton narcissique:

"Comme tu voudras. Alors je te ramène au marché ou tu te feras acheter, si t'as de la chance, par un démon pervers ET sadique qui ne te laisseras aucuns choix et qui risque d'être bien pire à vivre que moi...C'est comme tu le souhaite..."

Puis un sourire bien plus gentil et chaleureux apparu sur le visage de Crowley. Ce doux sourire cachait une attitude sournoise. Il ne laisserait pas le choix à Nayuki. C'est évident...Et de plus, il déteste qu'on lui tienne tête...Si elle continuait, la saute d'humeur risquait d'être très sévère...Quoi qu'il en soit, il gardait cette expression gentille au visage...Il ne voulait pas effrayer la jeune fille et Alwena aurait sûrement quelque chose à dire...ou pas? Qui sait. Ce sont les caprices du destin qui décideront...Mais Crowley eut quand même un geste affectueux. Il posa sa main sur la tête de la jeune femme pour la caresser en souriant...Il lui dit alors d'une voix chaleureuse:

"Rassure toi, je ne vais pas te manger...Et je ne me suis pas présenter. Désolé. Crowley Naesala, enchanté Nayuki"

Puis il inclina la tête, gardant ce sourire tendre sur le visage...la tromperie est probablement le premier enseignement de la Folie...Passons. Il regardait la nouvelle esclave, attendant de voir comment elle allait réagir...En bien! Espérons le!...Pour elle...

Invité

La jeune fille qui était qui était présente dans la pièce et a qui j'avais demandé son prénom, me répondit assez timidement. Il est vrai que lorsque l'on ne connait pas une personne, que l'on a pas envie de se dévoiler, tout cela est bien naturel. Je lui sourit avec toutes mes dents.

En voyant le lit, je compris facilement que Crowley voulait dormir avec Nayuki, enfin c'était une façon de parler à mon avis, quoique cela ne me regarde pas. La jeune fille refusa de partager la couette du démon ce à quoi il lui rétorqua qu'il pouvait la renvoyer se faire vendre , enfin quelque chose du genre, je n'écoutais que brièvement leur conversation, trop occupé à rêver au passé.

Cependant, je décidai tout de même de prendre la parole, j'admirai le grand lit d'ébène et m'avançais vers l'esclave, m'approchant de son oreille et lui murmurant:

- Hmm, admire ce lit, ces couvertures, tu dormira mieux là dedans que dans le froid de la cage avec ces imbéciles qui te regardes comme si tu était une bête de foire! Enfin ce n'est que mon avis. Libre à toi de prendre tes décisions, tu es assez grande pour ça !

Je me tournai vers Crowley:

- Veux-tu que j'aille chercher un petit quelque chose à boire ? De l'eau, du champagne, de la vodka, du jus de fruit, un café?

J'attendais une réponses des deux autres protagonistes, tout en mangeant un raisin.

La réponse de Nayuki a la proposition de Crowley ne souffrait d'aucune ambiguïté, et pouvait se résumer à un "non" catégorique. En effet, la jeune femme n'avait aucune intention de dormir dans le même lit qu'un homme dont elle ignorait quasiment tout, et donc, c'était une façon de se protéger que de donner une réponse négative. Après coup, elle se dit qu'elle venait surement de faire une erreur et qu'elle allait encore se faire malmener, mais au lieu de ça, ce fut un Crowley absolument lassé de tout ça qui rétorqua à la demoiselle. Sa réponse fut surprenante pour quelqu'un ayant agit si brutalement auparavant, puisqu'il dit qu'il allait la ramener au marché, pour qu'une autre personne l'achète. Parler d'un homme pervers et sadique n'était pas quelque chose qui l'impressionnait, surtout que côté sadisme, ce Crowley était déjà un numéro : ses bras et ses poignets pouvaient en témoigner. Lui laissait il vraiment le choix ? C'était dur à croire, même s'il affichait un sourire rassurant, c'était difficile à avaler.

Nayuki (pensées) : Il me prend pour une cruche ? … Un mec qui a été si violent me laisser un tel choix ?

Le démon essayait tout de même de la mettre en confiance, en lui caressant notamment la tête, et en se présentant à son tour. Mais le manège ne fonctionnait pas pour la demoiselle. Elle regardait au sol, cherchant à trouver la meilleure réponse à donner à l'homme qui l'avait acheté, mais avant qu'elle puisse relâcher le moindre mot, ce fut Alwena qui prit la parole, murmurant à Nayuki quelques arguments en faveur de la proposition de son maître. Ses paroles étaient plutôt vraies : un lit comme ça était certainement bien plus confortable qu'une cage d'esclave avec des idiots autour qui la regarderaient telle une marchandise. Ce n'était pas faux. Par contre, lorsqu'elle dit à Nayuki qu'elle était "libre" de choisir, cette dernière regarda ses poignets qui étaient toujours menottés. Comment pouvait elle penser être libre ? Elle ne se sentait pas libre de faire des choix avec la tournure des évènements. Était elle tellement libre de choisir ? Le doute était immense dans sa tête, et tandis que l'esclave de Crowley proposait une boisson à son maitre, Nayuki préparait sa réponse :

Nayuki : Ce n'est pas une affaire de confort, Alwena. Comment pourrais je envisager de passer une nuit avec un homme que je ne connais pas ? Comment pourrais je penser partager le lit d'un homme qui m'a brutalisé ? … Alors, Crowley … Si c'est vraiment comme je le souhaite, je ne passerais pas une nuit dans ton lit ?

Le regard effronté de Nayuki était revenue, et le ton insolent de la jeune femme avait prit plus d'ampleur. Ses paroles étaient déterminées, signe que la demoiselle était bel et bien décidée à suivre sa voie, et qu'elle n'allait pas se laisser berner par une fausse douceur. Les sourires ne changeait rien à ce qui avait été fait, et elle n'allait pas changer si facilement. Maintenant, elle se demandait s'il allait vraiment faire ce qu'il avait dit, ou si tout cela n'était qu'un gros coup de bluff.

Crowley attendait donc la réaction de la jeune femme...mais entre temps, Alwena intervint en disant à la seconde esclave que c'était toujours mieux de dormir ici que dans ces cellules minables qu'étaient celles du marché aux esclaves...excellent argument! Cela allait peut être penché en faveur du démon...après cela, Alwena demanda si nous voulions quelque chose à boire. D'un sourire ajouté à un geste de tête négatif, il rétorqua qu'il n'avait pas très soif. Un détail vint le gêner...il vit les poignets de la jeune femme encore liés...ah, oui...Il prit une menotte sur un poignet et l'ouvrit lentement à mains nues dans un grincement assez grave...il fit de même avec la seconde, délivrant ainsi la jeune esclave de cette étreinte. Lui souriant à nouveau, il eut droit a une réponse de Nayuki!...et par malchance pour cette dernière, elle semblait envoyer balader Crowley...Mauvaise idée. Sa patience avait des limites extrêmement courtes! Il soupira d'énervement et se leva...il sortit de la chambre en laissant un "Restez là" sortir de sa bouche...il sauta des escaliers pour se retrouver au rez de chaussée...il se dirigea vers l'armurerie, qui se trouvait dérrière une porte blindée, juste à côté du salon...ouvrant la porte à l'aide d'un code que lui seul connaissait, il arriva dans une grande salle ou ce trouvait des pièces détachées et des armes à feu...il prit une sorte de fléchette ovale avec laquelle il chargeât son revolver avec...puis il retourna dans cette pièce ou l'ambiance commençait à devenir pesante. Arrivant dans la salle, son air calme et gentil avait disparu pour laisser place à un visage sadique et énervé. Il adressa quelques paroles à Nayuki avec une voix folle, mélangée à de la colère:

"Alors écoute: Tu n'es PAS en situation de force! Ici, c'est NOUS qui régnons! Toi, t'es une esclave. Donc tu la FERME et tu ENCAISSE!"

Puis il pointa son arme en direction de la jeune femme avec un sourire sadique montant jusqu'aux oreilles. Son sadisme incommensurable avait refais surface...ça lui arrivait lorsqu'il était trop exaspérer ou exposé lorsque sa seconde personnalité, Darkness, prenait le dessus. Il pencha la tête de côté, souriant toujours aussi sadiquement...il n'aurait aucun regret à tirer mais ce qui l'intéressait le plus..c'était la future réaction de la jeune femme...comment allait elle réagir face à une telle folie?

Invité

Crowley refusa de prendre à boire et Nayuki semblait bien déterminée à ne pas se laisser faire. La réaction du Maître ne se fit pas attendre, il sortit en trombe de la pièce, nous laissant seule.

Je ne parlais pas, laissant le silence s'installer, me demandant ce qu'il allait faire. J'avais un mauvais pressentiment, je connaissais la susceptibilité de Crowley et voulais à tout prix éviter cela. Mais il était bien trop tard. Enfin peut-être me trompais-je? Du moins je l'espérai tout au fond de moi.

Lorsqu'il revint, son arme à la main et l'air furieux, mes doutes se dissipèrent. Son visage avait changé. Ce n'était plus Crowley qui se trouvait à présent en face de nous, mais une toute autre personne, même physique mais un caractère bien différent. Les paroles qu'il adressa à Nayuki furent très durent. Même moi, j'avais du mal à les entendre, et pourtant il en fallait beaucoup. Ce n'était pas tant les mots qu'il avait prononcé qui m'avait fait effet, mais plutôt le ton qu'il avait prit pour les dire.

Je vis l'arme pointée sur la jeune Nayuki. Mais où voulait-il en venir ? Se rendait- il compte de ce qu'il faisait ? J'avais perdu toute trace de sourire, la peur ayant prit le dessus. Je devais réagir, sans quoi, je serai le témoin d'un drame atroce. J'avais beau aimer souffrir, la mort me faisait bien peur. Souffrir me permet de me dire que j'existe vraiment, la mort c'est la fin de tout, il n'y a plus rien après. Du moins c'est comme cela que je le concevais.

Je ne pouvais donc pas laisser faire ça, sans mot dire, je m'avançais vers le démon et posais ma main sur son épaule. Puis je lui murmurais doucement à l'oreille :

- Est-ce une bonne idée de faire cela ? Elle n'a pas méritée cela! Elle est encore jeune, et mérite de vivre !

Je restais dans la même position, déterminée à ne pas bouger.

Il lui avait retiré les menottes par sa seule force avant que la jeune femme continue de lui tenir tête en rejetant son offre dégoutante. Ce n'était pas du genre à lui plaire, puisqu'il sortit en trombe de la chambre, leur disant sur le ton de la colère de rester là. Alwena et Nayuki restèrent là, en silence, entendant le vacarme qu'il fit en descendant, puis en remontant une arme à la main. Crowley commença alors à parler, d'une voix folle, sous l'emprise d'une grande colère, s'adressant à la jeune femme violemment. Il essaya à nouveau de la rabaisser, en lui hurlant qu'elle n'était rien qu'une esclave, et qu'elle devait encaisser et la fermer. Oui, il criait que lui et les autres démons régnaient, et qu'elle n'était pas en position de force, mais impressionnait il vraiment la demoiselle ? Ce n'était pas vraiment le cas, car la nouvelle esclave n'avait pas quitté son regard insolent. Et même lorsqu'il pointa l'arme vers elle, elle continua à le provoquer en restant effrontée. Le sourire sadique du jeune homme ne l'impressionnait plus, et même si elle n'avait pas la force physique de lui faire face, son mental était déterminé.

Alwena n'était pas très sereine face à cette situation : son sourire avait disparu, laissant place à la peur. Nayuki l'avait remarqué, mais ne comprenait pas pourquoi elle avait peur ? Qu'était la nouvelle esclave pour l'ancienne ? Surprenant qu'elle craigne que la nouvelle se fasse tuer. Mais Nayuki s'en moquait actuellement, elle pensait préférer mourir que de vivre en esclavage. Elle n'accordait plus tant d'importance à sa propre vie, et c'était la raison d'un tel caractère suicidaire. Mais d'un côté, elle avait eu sa revanche : dominée au marché, la demoiselle venait de pousser l'homme à bout volontairement, et réussir à manipuler l'homme de la sorte était une victoire en soi. Et tandis qu'Alwena essayait de résonner Crowley en lui disant que la nouvelle ne méritait pas ce qu'il prévoyait de faire, Nayuki en rajouta une couche :

Nayuki : Tu disais que je devais me rassurer … Que tu n'allais pas me manger ? … Mais pire que ça … Tu me disais que je pouvais tomber sur un démon pervers et sadique, mais ton comportement est pire que ça … Alors … Tant qu'à faire … Allons jusqu'au bout … car je ne passerais PAS une nuit dans le même lit que toi …

Le regard ne changeait pas, mais le ton était bien décidé à le provoquer pour qu'il tire. Venait elle de se décider à mourir ? Testait elle cet homme sadique pour savoir à quel point il l'était ? Ce coup de poker était bel et bien dangereux, car dans la balance, sa vie était en jeu.

Crowley avait Nayuki en joue...il avait se terrible sourire aux lèvres...Un sourire sadique! Cent fois plus qu'à l'habitude! Ce sourire pouvait faire penser qu'il était quelqu'un d'autre...et c'était presque vrai! Plus la folie l'envahissait, plus l'origine de cette folie avait des chances de ressurgir! En effet, cet origine portait un nom: Darkness! Une folie totalement incontrôlable qui risquait à tout instant de prendre le contrôle de son corps...mais en fixant la jeune femme qui restait toujours aussi effrontée face à la menace qu'était Crowley...ce dernier baissa la tête...cachant son visage de cette façon...En la relevant, son sadisme avait totalement disparu. Sa folie était partie aussi vite qu'elle était venue et il dit d'une voix exaspérée à la jeune femme:

"Tu as écouté ce que je t'ai dis? Je ne me suis jamais considéré comme un démon...parce que moi je suis fou et eux pas. Il va falloir que tu te fasse aux lois de notre monde petite...Repose toi maintenant"

Puis il appuya sur la détente. Le coup de feu partit...Et le tir toucha la jeune Nayuki en plein coeur. Mais...surprise! Pas une seule goutte de sang ne se fit voir! La balle...n'en était pas une! Ce n'était rien d'autre qu'une fléchette aux vertus...soporifiques! La jeune femme tituberait un peu avant de s'endormir. Avant qu'elle ne s'endorme, Crowley soupira longuement en laissant quelques paroles sortirent de sa bouche:

"Je ne supporte pas qu'on me tienne tête. La prochaine fois, je serai bien moins indulgent...sur ce..."

Puis il tourna les talons pour se diriger vers son armurerie...ses pas retentissaient dans le couloir...Et une fois arriver à l'armurerie, il s'assit dans un soupir...posant son arme sur la table de bois, il s'adossa sur sa chaise et leva la tête pour regarder le ciel...cette jeune femme risquait de lui donner un mal fou...mais bon, il avait fait son choix! Quoi qu'il en soit, il restait ainsi...regardant en l'air, comme attendant une sorte de signe...il ne se rendait pas compte que c'était son premier pas vers la folie...

[Si vous n'avez plus rien à dire, Crowley se retire^^]

C'était de la folie, du suicide, ou tout autre acte insensé du genre ce que venait de réaliser Nayuki. Face à Crowley, face à une arme à feu, elle restait totalement insolente, et rétorquait de plus belle face à quelqu'un de totalement taré. Ses paroles étaient tout autant provocatrices, et risquait même d'être les dernières de son existence, mais cela ne lui importait peu. Face à ce regard d'un sadisme sans pareil, le regard effronté de Nayuki le fixait, attendant de voir ce qu'il allait faire. Ce fut à ce moment qu'il baissa la tête quelques instants pour la relever : la folie et le sadisme que le visage ornaient auparavant avaient disparus, pour laisser place à une expression plus commune, et a des paroles exaspérées, montrant que Nayuki avait réussi quelque chose. Mais les paroles étaient étranges, et la demoiselle eut à peine le temps de se demander de quoi il s'agissait lorsqu'il lui dit de se reposer qu'un coup de feu retenti.

La douleur se situa au niveau de son cœur, mais lorsque instinctivement, sa main droite se posa à l'endroit de l'impact, elle ressentit un objet fiché dans sa poitrine. Elle le retira et vit une fléchette, mais son regard se troubla rapidement, elle se corps commença à s'engourdir et devenir lourd. Un somnifère ? C'était la seule explication qu'elle avait à ceci. La demoiselle tituba, avant de tomber lourdement au sol, sombrant lentement dans un sommeil forcé. Crowley s'approcha d'elle pour lui dire quelques mots, pour dire qu'il serait moins indulgent la prochaine fois, avant de se retirer, laissant les deux esclaves sur place.

Nayuki : O...Ordure ...

Puis le poison soporifique fit finalement son effet, l'emmenant dans un sommeil profond, sans qu'elle puisse savoir si sa volonté serait respectée ou non. Son corps, et son esprit, tout en elle allait dormir profondément. Ce qui adviendrait d'elle ensuite, elle l'ignorait.

Fallait le finir ...