Yuutou No Shima
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 Rencontre entre un dresseur et sa proie [PV Léonie]

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Démon et Marchand d'Esclaves
Shin Kotsuki
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Rencontre entre un dresseur et sa proie [PV Léonie] _
MessageSujet: Rencontre entre un dresseur et sa proie [PV Léonie]   Rencontre entre un dresseur et sa proie [PV Léonie] EmptyJeu 8 Juil - 15:39

Quel plus bel endroit que le marché aux esclaves de Shin Kotsuki !

Le démon observa d'un balcon toute l'activité qui résidait en ce lieu, toutes les occupations de ses employés qui fourmillaient sous ses pieds avec efficacité. Chacun avait son rôle et chacun savait ce qu'il avait à faire. Certains préparaient les esclaves, d'autres réceptionnaient les nouveaux arrivages alors que certains repartaient pour aller capturer de nouvelles créatures de plus en plus exotiques, quittant l'île pour s'aventurer plus loin sur les continents. Les démons employés par Shin étaient motivés par leur travail, et il y avait de quoi ! Voir de si belles créatures, hommes ou femmes, hybrides mâles ou femelles, sous leurs mains, certains nus ou habillés d'une façon peu décente et légère, attisait les convoitise et motivait grandement les troupes du démon. Le gérant menait son entreprise d'une poigne de faire, reprenant le flambeau de sa noble lignée et jamais quelqu'un dans sa famille n'avait porté le nom des Kotsuki aussi haut dans la hiérarchie des Enfers, jamais. Shin, avec un esprit tordu, sadique et opportuniste avait sut monter ses affaires bien haut, créant un véritable empire de l'esclavage. Et il en était fier, ça oui !


- Préparez les nouvelles recrues ! Et mettez leur un vibromasseur dans leurs parties intimes afin que leur sensualité se réveillent quand les acheteurs arriveront. Les ventes n'en seront que plus grandes ! Et pareil pour les hommes !

Les employés fixèrent leur maître et s'inclinèrent devant lui avant de faire ce qu'il avait ordonné. Ils enfoncèrent un vibromasseur discret mais aux vibrations assez puissantes pour éveiller le côté vicieux de chaque être humain. Les démons étaient très attirés par les mœurs des humains et de leur pratique du sexe. Ils inventaient des procédés assez farfelus que les démons reprenaient et modifiaient, leur donnant plus de ... de consistance en la matière. Déjà les premiers effets de cet objet pervers firent leur apparition. Les femmes commencèrent à mouiller, leur cyprine se dégageant de leur intimité, s'écoulant sur leur cuisse, traversant le petit string blanc qui mettait en valeur cette tâche sombre qui rendaient ses clients friands de leur corps. Elles gémirent de plaisir, leur joue prenant une couleur rouge, accentuant leur charme. Quant aux hommes, ils se mirent à dresser à leur membre, leur anus assaillit par l'objet vibrant. Leur membre bien proportionnés allaient amusés les démones, généralement des succubes et des vampires qui se précipiteraient de les acheter afin de ... consommer la marchandise ...

Tout était prêt. Shin fit signe aux autres employés prêts des portes du magasin d'ouvrir et déjà les clients pénétrèrent en masse. Le magasin était aussi grand qu'un vaste entrepôt, les démons se promenant dans les rangées et les dédales de cage et d'estrade pour observer leur éventuelles esclaves classés par genre, taille, mensuration, penchant sexuel et caractère. On pouvait y trouve de tout, des hybrides et des humains, pour tout les goûts et genre. Shin observa tout de son perchoir, faisant un signe de tête à ceux qui le saluant et le reconnaissaient, ceux qui étaient de bons clients. Alors qu'il continuait de s'assurer du bon fonctionnement de son établissement, un employé vint le voir avec un registre ...


- Pardonnez moi maître, mais une hybride n'a pas été recensé correctement. Elle se trouve sur cette estrade.

Il lui désigna l'estrade mais ne vit pas la créature en question. Ses dents grincèrent de mécontentement. Comment cela était-il possible !? Cela ne se pouvait dans son magasin ! Il punirait ceux qui auraient mal classifiés l'hybride. Sans dire un mot, Shin prit le chemin des escaliers pour se mêler aux marchands et aux clients afin d'aller voir de plus près cette erreur ...


Dernière édition par Shin Kotsuki le Mar 20 Juil - 15:10, édité 1 fois
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Rencontre entre un dresseur et sa proie [PV Léonie] _
MessageSujet: Re: Rencontre entre un dresseur et sa proie [PV Léonie]   Rencontre entre un dresseur et sa proie [PV Léonie] EmptyVen 9 Juil - 1:06

Elle se souvint être tombée dans cette forêt dense, jalouse de laisser filtrer le peu de rayons de soleil à travers l'épais feuillage décrépit. Elle avait été ramassée par un ancêtre, paraissant si vieux sous une barbe asséchée par la vieillesse, qui était courbé sur son corps amaigri et rongé par le temps. Il avait souri devant cette frêle créature, synonyme d'argent, en se frottant de manière disgracieuse ses mains l'une dans l'autre. L'horrible vision de ces nids de rides se cajolant était immonde, presque dégoûtante. Épuisée, Léonie n'avait eut choix que de le suivre ; elle n'aurait pu, elle le savait, survivre seule dans un monde qu'elle n'avait jamais observé autre que par ce petit soupirail. Cette petite forme carrée qui avait éclairé ses nuits de solitude, dans son cachot, avait été la seule porte mentale qui soutenait l'idée qu'elle pourrait un jour l'ouvrir. Sortir dehors, derrière cette fenêtre minuscule et agrémentée de barreaux intraitables ? Elle avait gardé espoir, et elle se retrouvait récompensée après tout. Pourquoi s'en plaindre ?

Elle avait été menée dans un cabanon qui menaçait à tout moment de s'écrouler, mais que risquait-elle d'un vieillard qui ne tarderait pas à rendre la vie dont on l'avait gratifié ? Les souvenirs qu'elle a de ce moment sont flous, elle ne se souvient pas vraiment avoir manger, ou si elle a pris une douche. Qu'importe pour elle, elle n'était plus les fesses mollement écrasées sur le sol caverneux de sa prison. Elle avait dit adieux définitivement à cette salle moisie par l'humidité et le manque d'affection. Elle avait ensuite repris conscience dans ce bateau de livraison, dans une cage -étonnamment ?- étouffante, qui embrassait elle-même une multitude d'autres cages, toutes ballotées par les vagues hargneuses de la houle ténébreuse. Les mains grelottantes de Léonie était crispées sur les barreaux infernaux de sa volière ; c'était pitoyablement invivable. Elle se rappelle de toutes ces femmes, de tous ces hommes, croupis dans le fond de leur cage afin de se faire oublier.

Pourquoi cette vision lui paraissait-elle plus malheureuse que celle de son passé ? N'était-ce donc pas déjà un peu plus gai d'être avec des gens, même si la situation restait à désirer ? Elle était rongée par l'incompréhension, le besoin imparable de comprendre, et l'envie inévitable de fausser compagnie à ces créatures plus diverses les unes que les autres. Les heures passaient, et elle continuait à méditer sur le futur, à ressasser le passé, à raisonner le présent... La force matérielle parait avec brillance celle d'une pauvre femme, ou celle d'un homme humilié. On ne pouvait fuir ces piliers, mis côte-à-côte, et scellés par un plafond ; c'était un fait reconnu.

L'embarcation maritime finit par s'arrêter dans ce qui pouvait être un port commercial, apparemment près d'une anse à en juger par les douces vibrations de l'apaisant océan. Chaque cargaison fut extraite avec une précision rare aux matelots normaux. Mais ici, désormais, toute la normalité perdait de son sens. Léonie fut elle aussi déchargée, emmenée dans le hangar de stockage temporaire... Un homme, presque viril et trop séduisant pour exercer ce genre de métier, vint s'adresser à elle. Sa voix ne vibrait pas une note de fatigue, ou d'impureté. Elle reconnaissait néanmoins les assonances qui piquaient chaque phrase de cet homme détestable, qui était en réalité l'ancien centenaire qui aurait du l'aider...


« Tu es retournée au berceau de ta race, soit heureuse ma petite, on viendra bientôt s'occuper de ton petit minois... »

Chaque impulsion de sa voix qui résonnait dans cet entrepôt tirait les nerfs de la neko, lui tordant le ventre d'amertume. Elle aurait bien voulut répliquer avec une acrimonie exemplaire, mais n'en fit rien. Le partisan de l'esclavage n'attendait pas de contestations, il délivra ensuite chaque hybride et humain pour les ferrer aux poignets, les uns avec les autres. Il asservissait tous ces sous-êtres sans remords, les traitant comme des colis sans valeurs, sans fragilité... Tous les opprimés furent conduit sur une place générale, apparemment vivante, et joyeuse. Des stands ici, des estrades d'exposition là-bas, des gens qui hurlent des prix grimpant jusqu'à des sommes inimaginables... Ils venaient d'arriver sur leur nouveau chez-eux, l'île Yuutou No Shima.

Captive, elle fut trainée par les chaînes de l'accablé de devant, trainant elle-même son prochain. Ils arrivèrent dans un bâtiment apparenté à un magasin luxueux, et très peuplé, puis furent conduit dans les coulisses de cette échoppe. Les encadrants du « marchand » préparèrent la marchandise afin de la présenter au propriétaire, un certain Shin, selon ce que l'un des gardes aurait chuchoté. Les gardes s'exécutèrent, et le patron, dans une discrétion des moins reprochables, de cette escouade se permit l'une des rares infractions possibles sur cette île. Alors que le wagon d'esclaves avançait, il en prit une qu'il prit le soin de détacher rapidement. Il emmena cette pauvre cible dans l'autre compartiment des "vestiaires de la boutique". Léonie, la sélectionnée, fut jetée sans une once de compassion à son égard, s'écrasant contre la pierre froide de l'étage inférieur.

Que comptait faire cet asservisseur d'elle ? Pourquoi commençait-il à ôter sa chemise pour dévoiler un torse sculpté par des muscles visibles et conséquents ? Pourquoi s'attaquait-il avec rage, le sourire frénétique sur le visage, sur son pantalon si propre à côté de ses vêtements en lambeaux ? Elle était vêtue de manière affligeante, c'en était consternant, mais cela ne semblait pas le déranger plus que ça. L'esclave étiquetée Suzuki, dont le corps se déployait entièrement sur le sol, restait consternée par la situation. Elle ne comprenait pas vraiment, elle ne pouvait pas bouger, elle restait pétrifiée devant une puissance si mal utilisée. Elle fermait les yeux, son instinct ne lui annonçant vraiment rien de bon, bien qu'elle savait que ce n'était qu'une infime rempart à ce qui allait se passer...


Dernière édition par Léonie Suzuki le Lun 24 Jan - 21:58, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Rencontre entre un dresseur et sa proie [PV Léonie]   Rencontre entre un dresseur et sa proie [PV Léonie] EmptyVen 9 Juil - 11:18

Shin dévala les marches de son magasin avec fougue, fulminant de rage. Ceux qui croisèrent son chemin s'écartèrent vivement devant l'expression de son visage qui inspirait de la crainte chez beaucoup de personnes. Shin en colère ? Mieux valait pas tomber entre ses mains ou faire un faux pas, il n'était pas réputé pour voir une grande patience mais pour avoir la rancune tenace, épaulée d'un pouvoir puissant et efficace. Quand les clients virent le maître des lieux descendre parmi eux, arborant sur son visage des traits tirés de la fureur, il s'écartèrent et firent silence pour tenter de comprendre ce qui pouvait bien arriver au fondateur. Celui-ci traversa l'entrepôt d'un pas rapide et déterminé, cherchant du regard l'estrade que son employé lui avait désigné. Arrivé à l'étalage, il regarda le regarda le registre qui y figurait. Il pouvait lire sur le registre qu'il y avait dix esclaves de présenter alors qu'il n'en comptait que neuf sur le stand. Shin fusilla du regard le marchand, ses yeux bleus et brillants devinrent sombres et sa victime ne discerna que ces couleurs autour de lui ... Le démon, empli de colère, mais qui se maîtrisait, prit la parole, tous les yeux étaient braqués sur ses lèvres ...

- Où est l'hybride ?
- Je ne sais pas maître !, dit le démon prit de panique devant la colère de son employeur, j'en comptais moi aussi dix avant d'arriver au stand mais plus maintenant. Je me suis dit que j'avais mal compter !

Shin regarda les gardes du regard, il attribuait certains postes à ses gardes pour surveiller les clients pour d'éventuels vols ou bien de possibles bagarres. Il chercha l'un d'eux qui semblait manquer à l'appel, un chef d'escouade qui manquait à l'appel. Shin comprit immédiatement ... Ses mains se fermèrent avec rage, ses ongles pénétrèrent dans sa chair, les marquant d'un sillon rouge. Un mince filet de sang coula sur ses paumes et goutta sur le sol devant les yeux des clients qui se demandaient ce qui le mettait das une telle rage. Shin comprit qu'il était le centre d'attention et balaya la salle d'un regard noir ...

- Vous n'avez rien d'autre à faire ? Reprenez les ventes !

Les clients firent alors comme si de rien n'était, reprenant ce pourquoi ils étaient venus. Quant à Shin, il traversa une nouvelle fois la salle en sens inverse afin d'atteindre le niveau inférieur qui était une sorte de dortoir pour gardes ainsi qu'une cantine pour nourrir toutes ses bouches, employés ou esclaves. Le démon traversa ses salles silencieusement mais rapidement, déterminé à faire payer l'affront de ce couard qui lui volait une pièce de ses ventes ! Il arriva alors aux vestiaires des gardes, entendant un bruit sourd contre le mur. Le démon tendit l'oreille et perçut des bruits de vêtements, de ceinture et de braguette ... Les yeux exorbités et brillants, il leva une main avec force et la porte du vestiaire céda sous son pouvoir, la porte s'ouvrit à la volée, laissant apparaître dans une nuage de poussière le maître. Il vit alors son garde en train de se pencher sur la neko, sur le point de la posséder, son membre tendu aux portes de son antre encore recouvert de son dessous. Shin leva un bras à nouveau vers l'insolent ...

- Maître ! Je vais vous expli ...

Il n'eut pas le temps. Son corps se souleva de terre et se fit plaquer contre le mur. Le garde essaya de se débattre du mieux qu'il pouvait mais sus l'emprise de Shin, toute tentative de fuite était vaine. Le démon battit des pieds alors que Shin ferma progressivement sa main tendue vers le garde, écrasant sa gorge, la broyant psychiquement. Le garde mit deux mains sur sa propre gorge, essayant d'arrêter ce qui l'étranglait mais en vain. D'une autre main, Shin tordit le membre du démon, le luxant atrocement et arracha un cri étouffé par la strangulation. Shin s'approcha du démon qui commençait à devenir violet et avec une rage mesurée il lui dit ...

- Ceci, dit-il en désignant la neko, est une des pièces de mes ventes. Ce que tu as tenter de faire là est impardonnable ...

Le démon tressaillit aux dernière paroles de son maître avant de mourir, arrêtant de se débattre. Shin lâcha le corps du démon qui s'écrasa au sol, sans vie, puis il alla vers la neko et la releva en lui empoignant le bras. Il la regarda des pieds à la tête l'inspectant pour voir si elle n'avait pas de séquelle et en profitant pour lorgner cette marchandise. Le démon comprit pourquoi le garde avait osé enfreindre les règles, elle était très belle, d'une beauté presque sauvage malgré ses habits sales. Elle avait un visage lumineux et un regard exprimant toute l'innocence d'un être. Ses courbes n'avaient rien à envier aux démones qui pourraient fondre de jalousie. Trop parfaite pour être vendue ... Elle n'allait pas être vendue ... Non pas tout de suite, on ne laissait pas partir un tel trésor sans en consommer ce qu'il contenait ...

- Suis-moi hybride ... J'ai quelques petites choses à te faire faire.

Il la fit alors descendre plus profondément dans l'entrepôt, quittant l'étage des gardes pour atteindre les cellules des esclaves et les cachots, ainsi que les salles de dressage. Bien que ces étages soient bas, les salles de dressage étaient tout conforts, regorgeant d'objet insolite qui pouvait faire office de dressage pour les humains et hybrides qui y passaient. Shin y avait passé des heures à former des esclaves ou même à en abuser quand il tombait sur quelques trésors. Celui qu'il détenait à présent était des plus ... intéressant. Le démon la fit entrer dans une des salles et la verrouilla derrière lui à l'aide de ses pouvoirs puis fit face à la neko. Son regard plongea dans le sien et un sourire amusé naquit sur les lèvres de Shin ...

- Je suis Shin mais appelles moi maître ... Quel est ton nom ?
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MessageSujet: Re: Rencontre entre un dresseur et sa proie [PV Léonie]   Rencontre entre un dresseur et sa proie [PV Léonie] EmptyDim 11 Juil - 20:00

La peur est un sentiment qui dévore un être pour le faire agir, ou bien pour l'estomaquer. Léonie avait peur. Le critère le plus faible, et le plus flagrant, pour affirmer ceci était le réflexe accessible à tous de fermer les yeux ; c'est un geste tellement commode et naïf. Cependant, l'effroi de Léonie se déformait progressivement en un spectre d'épouvante, qui corrodait son esprit lucide à une vitesse dégradante. La situation devenait de plus en plus irraisonnée pour la spectatrice amorphe qu'elle était.

Cependant, le corps de Léonie se refusait à garder les yeux fermés. C'était à supposer que seule son enveloppe corporelle comprenait l'état alarmant de la situation, et qu'il outrepassait la volonté de son pilote mental. En effet, elle ne pensait pas vraiment agir d'elle-même... Serait-ce donc ce que l'on appelle l'instinct ? Un signe, un indice, un conseil à suivre absolument de la part de notre subconscient ? Peu importe, elle n'avait pas le temps de se questionner sur la psychique des êtres vivants, et encore moins sur le moment venu. Ses yeux s'agitant avec une lutte forcenée contre la panique, elle cherchait tant bien que mal une solution pour se détacher de la pièce où elle se trouvait. Elle ne voulait plus être en présence de cet homme hâbleur, au corps effronté et au visage vicieux. Quel intérêt pouvait-elle trouver à regarder un homme s’exhiber, qui retirait avec fougue la chemise séduisante couvant son corps, source d'une chaleur affriolante ?

Elle n'en trouvait pas de passion pour cela, pas plus que son corps, d'ailleurs. Celui-ci réagissait aussi mal que la pensée qui l'animait : il commençait à gesticuler face au corps à un état précoce du déshabillage. Alors que l'homme venait à peine de dégarnir ses jambes de son pantalon moulant, Léonie ne remuait plus seulement : elle commençait à se hisser vers le mur du fond de la salle. Ses pauvres jambes meurtries par le choc de la chute la poussaient jusqu'au mur, pressant sur sa cheville endolorie qui lui provoquait des douleurs lancinantes... Elle n'avait trouvé que ce moyen, étant donné que ses mains étaient ligotées, pour fuir l'être abominable qui naissait face à elle, se découvrant la face et le corps sans pudicité. Le dos de son corps malmené toucha enfin le mur humecté d'une eau sale, bien que son évasion s'arrêtait ici. Un soupir de contentement, suivi de la réalité de l'horreur, s'échappa de sa bouche : elle avait fuit dans une pièce close ; si pathétique. L'homme face à elle semblait rire de l’ironie de son sort en passant une main dans sa frange ébouriffée, les yeux avalés sous cette épaisse chevelure, le sourire mis en relief par cette absence. Il souriait de sa petite situation exécrable qui lui paraissait si jouissive.

Il releva la tête, toisant sa captive du regard de Médusa pour la mettre au défi de regarder, puis ôta son caleçon d'un tissu trop banal pour être de bonne qualité. Son membre de chair n'avait pas encore des proportions avantageuses, mais il ne la laissa pas sur cette pensée. Il se masturba avec des coups de mains débridés, faisant croître la puissance du mâle qu'il était. Elle était, cette lance de tissus spongieux, droite comme la justice, et prête à abattre son implacable jugement. Léonie colla sa joue gauche contre le mur moite de cette geôle, alors que l'homme était maintenant courbé sur elle, reniflant avec délectation sa peau nue. Elle ne pouvait que fuir un baiser stérile en détournant la tête, mais il préféra embrasser à pleine dent l'un de ses seins fermes, en ayant arraché le peu de tissus qui le protégeait encore. Il sentait sa poitrine vacillante dans sa bouche, et dans son autre main qui malaxait avec poigne son sein droit. Il ne regardait pas vraiment son visage, où se dessinaient des yeux oscillants, et où son impuissance se dévoilait sous des lèvres pincées. Ce n'était pas assez, il voulait prendre le fruit de la richesse qu'elle exprimait : sa virginité. Il lâchait ces parties intimes secondaires, et prit à pleine main son sexe pourfendeur. Il s'approcha de ce sexe féminin, mouillant à contre-gré et humidifiant son entre-jambe d'un doux liquide. Alors qu'il se préparait à écarter la culotte dépecée de Léonie, la porte s'ouvrit dans un fracas certain. Elle tourna la tête de manière synchronisée avec celle de son agresseur vers l'interposant. Il s'agissait encore d'un homme... Était-ce donc planifier, cette rencontre fortuite ? Je ravalai aussitôt mes paroles, face à la scène dont j'étais totalement exclue... pour le moment.


« Maître ! Je vais vous expli-... » balbutia le garde, dont les paroles furent coupées par l'intervention psychique de Shin.

L'intervenant souleva horizontalement son bras vers l'esclavagiste nu, pressant dans le vide sa paume qui accumulait une dense aura de puissance au fur et à mesure qu'elle se refermait sur elle-même. L'étrange lien psychique entre cette paume et le corps animé de convulsions était l'action d’étranglement portée à distance. Un ressentiment d'admiration aurait pu être porté à ce sauveur chevaleresque, mais n'était-ce pas trop facile ? Pourquoi pouvait-il faire cela, sans remords ni rancune ? Léonie deviendra peut-être rancunière, plus tard...

L'homme commençait à être agité de spasmes violents, à cause de la strangulation qu'il ne pouvait arrêter de ses mains compressées sur sa gorge. Léonie aurait pu croire à un suicide tellement la scène était réaliste... Mais malgré son intelligence mal exploitée, elle fit quand même le lien entre cette main corrodée par la puissance et cette gorge anéantie dont les os ont été égrugés. L'être sadique qui venait de faire son entrée ne s'arrêta pas là, il était consumé par la rancune de ce démon du viol, et englouti sous l'envie de meurtre. D'un geste de la main, il déforma le membre du garde pantelant sur le mur, allant jusqu'à le luxer férocement. Sous l'agonie atroce du manque d'air, et sous la souffrance sexuelle dont il était parcouru, le garde fut forcé d'écouter les dernières paroles que son ouïe pouvait lui retransmettre.


« Ceci, dit-il en désignant la neko, est une des pièces de mes ventes. Ce que tu as tenter de faire là est impardonnable... »

Lorsque Shin la pointa de sa gracieuse main intimidante, Léonie baissa de frayeur les oreilles qui se terrèrent dans ses cheveux maculés de poussière, et ferma par réflexe ses yeux qui formèrent des pattes d'oies à leur orée. Les oscillations de la voix du nouvel individu se tournant vers l'ancien protagoniste, elle ouvrit sans crainte ses yeux pour le détailler, alors qu'il ne la regardait pas.

Il était terriblement attrayant, ses formes musculaires étaient captivantes, et son regard noyé dans un sentiment de haine reflétait une aura, pour sûr effrayante, mais également aguichante. Son corps enveloppé dans des vêtements aux teintes brunes et havanes lui donnait des airs bien supérieurs à ce pauvre employé. Il semblait être quelqu'un de noble, mais qui ne voulait pas vraiment le montrer, cherchant à s'habiller de manière simple, dans de la matière de très bonne qualité, cependant. Léonie ne connaissait pas ce type d'étoffe rare qui semblait si douce, si propre, si inaccessible... Après ce petit coup d’œil embarrassant, Léonie rougit lorsqu'il se tourna vers elle. Il avait laissé la dépouille de cet homme souillé s'écraser mollement au sol, après lui avoir sauvagement volé la vie. Sans élégance, mais avec une pointe de raffinement, il empoigna le bras de la créature qui gisait de manière répugnante sur le sol. Léonie n'eut d’autre choix que d'inspecter son regard, tout comme lui. Elle allait chercher jusque dans les éclats sombres de ses prunelles glaciales, ornées d'échardes azurées. Elle ne faisait malheureusement pas partie des personnes pouvant toiser l'âme des gens à travers leur regard ; peine perdue...

Spoiler:

Il l'extirpa de par terre, puis il la dévisagea. Léonie gémit en gesticulant alors qu'il détaillait chaque trait de sa silhouette relevée en courbes directes et en formes séduisantes. En se redressant, elle resserra les sangles de cuir qui nouaient son vêtement un peu déchiqueté par son agresseur. Il dévisageait avec engouement sa poitrine pelotonnée dans son bustier, craquelé par le voyage. Il inspecta également ses cuisses enserrées dans des bas déchirés et troués, puis il fit volte-face et commença à quitter la salle après l'avoir lâchée. Était-ce finit pour elle, ce cauchemar ? Malheureusement elle ravala aussitôt ses dires : il venait de la convier à le suivre... De profil, il l'attendait adossé à l'encadrement de la porte. Cette posture relevait la longueur de ses cheveux, qui s'écoulaient en une douce cascade sur ses épaules, tombant en une myriade de fils décousus dans son dos. Sa chevelure paraissait bien plus soignée que les cheveux ébouriffés de Léonie, maladroitement coiffés depuis la dernière fois qu'elle avait eu une brosse entre les mains.


« Suis-moi, hybride... J'ai quelques petites choses à te faire faire. »

Elle passa sa main dans les mèches cambrées qui chutaient devant ses pupilles, afin de les repousser sur la droite. Elle tenta de les placer derrière ses oreilles dubitatives, les caressant par la même occasion. Ses oreilles s’engouffrèrent dans le creux de sa petite main, puis furent grattées par les adorables ongles qui dissimulaient un amas de poussière. Léonie n'avait pas été très bien entretenue lors de la livraison véhiculée par bateau, elle pouvait donc à première vue paraître assez sauvagement malpropre, voire insalubre pour quiconque l'approcherait.

N'ayant pas vraiment le sens de l'orientation, et ne savant encore moins bien où elle se trouvait, elle n'eut pas vraiment à se faire prier davantage par son "sauveur". Ils suivirent des escaliers pour s'enfoncer dans l'établissement commercial, ils dépassèrent des cellules emplies d'esclaves en plus ou moins bon état... Léonie commençait à se poser des questions sur ce libérateur maléfique. Allait-elle devenir aussi recluse du monde que ces personnes, mais dans des conditions moins vivables que celles de sa première chambre ? Elle avançait, suivie de près des yeux inquisiteurs de ce chevalier douteux, et ses yeux lorgnaient sur chaque prison contenant le silence, ou bien des pleurs aux paroles inaudibles, ou bien encore des cris de souffrance... ou de plaisir. Ce couloir de bruits éprouvants passé, ils arrivèrent dans une pièce assez particulière... Léonie eu un geste de recul face à cette salle à l'étrange ressemblance de sa première turne, contenant en plus quelques petits détails surprenants. Elle bouscula l'homme qui la côtoyait derrière elle, mais il l'incita à avancer en la poussant un peu plus fort. Elle pénétra donc, par la contrainte, dans ce lieu de dressage. Il s'agissait encore d'une pièce aux murs de pierre, mais moins moites que celles qu'elle avait connu. Cette salle contenait une salle meublée de manière noble, qui aboutissait sur une alcôve. Le sol était carrelé de latte de bois parallèles les unes des autres, une touche d'hygiène dans ce nid reclus.

La pièce invisible à nos yeux d'ici, l'alcôve, était en réalité une pièce d'eau. Elle avait des airs de luxure, avec ce parquet résistant à l'eau acide, et tous ces flacons étalés ici et là, qui ne contenaient que des substances troubles, trop interlopes pour l'esprit le plus lucide. En suivant les coins de cette pièce, on tombait sur une armoire assez glauque, bien qu'entrouverte. Il y dépassait de là des pans de tissus, peut-être de la dentelle sur l'extrémité des manches d'une des tenues, mais il devait y avoir bien d'autre déguisement encore. Non-loin de cette armoire gisait une baignoire à même le sol, dont les contours proches représentaient l'hygiène la plus totale que l'on pouvait trouver dans cet endroit. Creusée dans un sol peu meuble, elle avait une petite aura de fantaisie tranquillisante à côté du reste de cette salle. Cet endroit servait-il à préparer les victimes d'un châtiment "spécial" ?

Dans la pièce centrale, il y avait sur les parois de pierres entassées, divers objets pendus, des chaînes pour les moins sages. Il y avait un canapé juste devant la cheminée, en cas de fraîcheur intenable. Ce canapé était tourné vers le milieu de la salle, où se découlaient du plafond des anneaux, où l'on pouvait crocheter quelque chose, ou quelqu'un par les poignets... Ce divan servait sûrement d'observatoire... Près de cette causeuse, il se trouvait une humble table décorée d'objets insolites, indéfinissables. Elle n'eut pas le temps de découvrir plus amplement cette salle oppressante pour les soumises, fastueuse pour les Maîtres. En effet, elle se retourna lorsqu'elle entendit le "clic" de la porte qui venait de se verrouiller d'elle-même. Elle faisait face à la carrure imposante de l'homme qui devenait, dans cet environnement, quelqu'un plus inquiétant qu’auparavant. Derrière ce sourire sournois, il articula avec une impatience qui se trahissait :


« Je suis Shin, mais appelle-moi Maître... Quel est ton nom ? »

Léonie arqua ses oreilles vers le bas, lui donnant des petits airs apeurés. Elle releva finalement le menton assez haut pour ne pas paraître plus basse que 30 cm en dessous de lui. Elle lui répondit avec une fierté inconnue, dans un feulement insoumis et strident de dégout :

« Elle s'appelle Léonie, Shin. Vous n'êtes pas Maître, car elle ne voit pas l'ombre d'une raison, dans cette pièce lugubre, de vous nommer ainsi. » fustigea-t-elle.

Elle lui cracha à la tête ces paroles, bien qu'elle soit reconnaissante au fond qu'il l'ai sauvée de l'autre tortionnaire. Elle ne comptait pas se montrer abattue, pour ne pas paraître vulnérable, afin de ne pas lui donner des idées de domination quelconque sur une pauvre femmelette. Elle défia ce regard, et elle sembla remarquer qu'il perdait son sourire assuré. Elle ne tapirait plus de peur ses oreilles devant un homme, comme autrefois... Le silence, c'était fini. Elle était libre désormais après tout, même si la porte était encore cadenassée mentalement...




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