C'était un de ces matins où l'on se réveille après une mauvaise nuit, avec le désir de posséder quelque chose. Et c'est ce qui arriva à Lecke. En l'occurrence ce n'était pas vraiment le matin. Plutôt la fin de journée. Étant donner sa révulsion pour la lumière, la vampire avait prit l'habitude de se reposer l'après midi. Tout volets et rideaux de chez elles fermés. Ce fut donc dans la pénombre qu'elle se réveilla et se déplaça. Sans se heurter au moindre meubles. Il faut dire que ses yeux étaient habitués au noir et elle y voyait donc parfaitement. Si elle avait admiré le paysage elle aurait vu le ciel commencer à se teinter de orange et de rouge. Signe que le soleil quitterait bientôt ce monde, pour laisser place à l'obscurité de la nuit. Mais ce n'était pas encore le cas. Et elle ne regarda pas au travers des fenêtres. Sans allumer quoi que ce soit la vampire fit sa toilette. Et sortit de la salle de bain embaumée d'un parfum de lavande, ses boucles parfaitement coiffée et son visage très légèrement maquillé. Juste du mascara, en fait, pour allonger ses cils déjà envouteurs. Puis elle se dirigea en chantonnant vers son immense dressing où, cette fois, elle dut allumer afin de choisir sa tenue. Ses mains parcoururent les différents cintres, en sortaient certains pour les reposer ensuite. Chacune des ses robes étaient colorées, différentes et surtout chères. Après de longues minutes elle fit enfin son choix. Et enfila donc une robe violette et légère. Elle était sans manche, avec un décolleté outrageant au niveau de sa poitrine. Qu'elle garda nue sous le tissu. Elle lui arrivait mi-cuisses et ne serrait pas son corps. Au contraire, au moindre de ses mouvements un peu vif elle se soulevait pour laisser apercevoir le haut de ses jambes et parfois même son fessier. Joliment caché derrière un boxer de dentelle blanc.
Une fois habillée, elle se demanda enfin ce qu'elle désirait. Ce n'était l'appel du sang. Elle connaissait bien cette envie délicieuse qui l'envahissait et pouvait la rendre folle, à tel point que boire du sang se révélait être tel une jouissance. Incomprise par les êtres autre que les vampires. Mais ce n'était pas ça, elle n'avait pas soif. Enfin, elle but quand même un verre de ce liquide divin, en guise de petit déjeuner. Ce fut lorsqu'elle traversa la moité de sa demeure vide qu'elle comprit. Lecke voulait de la compagnie. Et elle avait apprit que sur cette île il y avait un trafique d'esclaves. Quoi de mieux qu'une innocente demoiselle à son service, exauçant le moindre de ses désirs... Un frisson la parcouru. Que de perversion dans un corps si gracieux. Sa décision était donc prise, elle irait dès aujourd'hui s'acheter une esclave. Décision prise elle enfila une paire d'escarpins violacés, avec un ruban en nœud sur le dessus de son pied. Elle enfila ses lunettes e soleil, type aviator, et prit son grand manteau blanc. Qu'elle passa avant d'ouvrir la porte et d'âtre inondée des dernier rayons de soleil. Elle redressa son col afin de cacher son cou et une grande partie de ses jambes étaient couvertes par la longueur de son par dessus. Elle traversa la petite cours en prenant soin de se déplacer le plus possible à l'ombre. Lorsqu'elle arriva dans la rue, elle resta à l'ombre des immeubles et appela le premier taxi qu'elle trouva afin qu'il la guide au marché. Lui précisant de passer par les routes sombres même si cela devait rallonger le trajet.
Cela prit une dizaine de minutes et lorsqu'elle arriva face à l'entrée de cette halle aux humains et hybrides Lecke en resta bouche béé. Une si grande affaire. Mais la vampire y pénétra sans une hésitation. A l'intérieur elle put se découvrir. Ranger ses lunettes noires et ouvrir son manteau, qu'elle garda sur les épaules. Et elle parcourut les différentes salle en quête de ce qui lui donnerait envie. Au fil de son instinct la jeune femme se retrouva dans la salle de vente d'hybrides neko. Elle remarqua une petite foule massée autours d'une esclave enchainée. Elle s'approcha et observa. Il s'agissait d'une belle neko, qui semblait effrayée par ces hommes pervers qui la reluquaient. La buveuse de sang joua des coudes afin de pouvoir s'approcher et observer de plus près cette superbe demoiselle... Elle demanda alors à un, je suppose, vendeur:
"Nous pouvons toucher la marchandise?"