(Le démon avait déposé la dame des loups dans une petite cage en plastique, aucune issus visible, même pas pour l'air, une rangée de ces mêmes cellules se faisaient voir un peu plus loin, un couloir était bordée de ces maison de plastique en fait, au premier bout, une grande porte d'un métal gris et uniforme se faisait voir, de l'autre, plus loin, une salle d'un blanc éclatant, où trônait un lit visiblement équipé de plus d'un truc était ceinturé de plus d'une machine aux allures bizarres. Bref, quand elle se réveillerait sur le lit presque pour deux, elle aurait droit à un très grand choc, surtout que la cage, bien que propre et sans apparence crasse ni même la moindre odeur pour faire raidir le moindre poil, au contraire même, on sentait le neuf et la propreté à l'état pure... et une dose de vanille peut-être... Mais revenons à la situation, même celle présente à ce moment, le démon attendait patiemment, magazine d'intérêt médicale en main, d'origine humaine et même américaine, en main, il tourna une page de temps en temps, lisant tout. Une petit chaise lui servait de trône de la patience, car oui, ça faisait déjà un bon moment qu'il y était, il patientait que la dame se réveille et découvre l'endroit où elle était, comme pour Kaoru, il avait bien sur des questions pour elle, malgré qu'elle était seul dans le laboratoire, sauf lui. Aussi, dès son réveil, elle pourras vite se rendre compte qu'elle a quand même des commodités, et même garder sa petite robe, qui se résume à une toilette, avec papiers culs fournis, une douche sortant du mur opposé au couloir, et donc au démon, le lit où la belle dormait et, une sorte de commode, remplis de vêtements en tout genre. Le démon s'éclaircit un peu la gorge, un peu de secrétions qui trouvait un peu mal leur chemin, ce fut le seul bruit qu'il fit...)

Je me réveillais quelques heures plus tard. J’avais mal à la tête, les joues humides, la bouche pâteuse. Je voulais me frotter les yeux mais je ne parvenais pas à bouger mes mains. Je finis par ouvrir complètement les yeux et je me retrouvais sur une espèce de lit, attachée de par et d’autre. Non mais… Je venais de me réveiller, je n’allais pas m’en aller en courant, je n’en aurais pas la force. Ou alors allaient-ils me souillé immédiatement ? Peut être l’avaient-ils déjà fait après tout… Je soupirais et observait la pièce en silence. J’étais, apparemment, dans une cage de plastique opaque. Je ne savais pas pourquoi ni même comment j’avais été amenée ici mais j’y étais.

Je lançais un regard circulaire à la pièce, j’avais peur. J’aperçu un homme assis sur un tabouret un peu à l’écart. Le même que le matin… Assez grand, des cheveux vraiment longs. Des doigts fins et un visage plutôt sérieux. Je jetais un œil à ce qu’il lisait. Une revue médicale, je la connaissais pour l’avoir déjà lue à plusieurs reprises. Il se racla la gorge et je sursautais, lâchant un petit cri qui le ferait à coup sûr voir que j’étais éveillée. Je pris un regard calme et je me forçais à lui sourire.

« Bon… Bonsoir… Je suis… Celeste… » commençais-je.

Je patientais quelqu’infimes secondes avant de reprendre.

« Pourquoi suis-je…Attachée ? »

(Entendant la voix de la dame, il finit simplement le paragraphe qu'il lisait avant de sortir un signet d'une des mains qui tenait le livre, le signet semblait sur le même thème que le magazine, possiblement un "cadeau" fait lors d'un abonnement ou on ne sait quoi de ce genre. Bref, il referma et plia en deux le magazine avec l'habitude d'un lecteur depuis longtemps et le rangea dans un sac qu'il cachait un moment plus tôt, juste derrière lui et sa chaise, où il retourna et déposant de nouveau son postérieur et accota son dos sur le dossier, le tout sans aucun bruit, il la regarda avec un regard amical, pas réellement d'animosité présente ou détectable, sa voix porta la même empreinte en brisant le silence qu'il n'avait pas vraiment brisé en se levant et rangeant le magazine dans son enclave de tissus brunâtre.)

- Bonsoir, pour, de suite, répondre à ta question, et bien... disons que je tiens à ce que tu ne puisses pas m'attaquer, il serait même futile que tu penses sortir de cet endroit, mais bon, dans un élan de je-ne-sais-quoi tu pourrais penser t'aider en m'attaquant, voir me tuant... aussi, je tiens à ma vie, je crois que c'est compréhensible... bref, merci de m'avoir dit ton nom, mais dis moi le au complet s'il te plaît, je me présente aussi, bien sur, Docteur Kuroga Ketsuki, je t'ai acheté dernièrement et donc tu es ma propriété, si tu ne sais pas ce que cela veut dire, pose autant de questions que tu le veux.

(Il prit un moment pour s'éclaircir un peu la voix et s'étirer, la lecture n'avait, visiblement, pas durée que quelques minutes, plutôt quelques heures et l'état générale du corps de l'homme s'en était retrouvé un peu affecté. Il reprit la parole cette fois-ci avec un note d'autorité et de sérieux, mais qu'une petite dose.)

- Je vais être direct, je t'ai acheté parce qu'on m'a dit que tu étais une lycanne, si ce n'est pas le cas, dis moi le tout de suite, dans le cas où tu l'es, dis moi tout, je suis présentement en train d'étudier ta race, en tant que médecin, et j'ai besoin du plus grand nombre d'information, autant sur les humains que les lycanthropes.

(Il sortit alors un cahier de note du sac, se retournant d'un quart de tour vers la gauche, sans se lever, et deux stylos, un noir et un bleu, le premier vint sur la main droite quand il se retourna, déjà prêt à noter, l'autre porteur d'encre, alla se poster à la main gauche, entre l'index, avec l'auriculaire, et le majeur, alors que cette même main tenait le cahier avec un angle presque parfait de trente dégrée.)

- Et n'hésite pas sur les détails, tout est bon à être dit, même ce que tu penses que je devrais savoir, prends moi, pour l'instant, comme le plus idiots des idiots en matière d'êtres humains et de lycans.

L’homme ne leva même pas les yeux vers moi. Ca commençais bien tiens… je soupirais doucement et le vis terminer de lire quelque chose avant de poser son marque page au centre du livre et de le fermer. Puis, il le plia en deux et le rangea dans un sac situé derrière sa chaise. Je soupirais une nouvelle fois… Je voulais bouger… J’avais mal partout… Puis il se rassit dans rien dire et daigna enfin lever les yeux vers ma petite personne. Je soutins son regard et attendit qu’il prenne la parole.

- Bonsoir, pour, de suite, répondre à ta question, et bien... disons que je tiens à ce que tu ne puisses pas m'attaquer, il serait même futile que tu penses sortir de cet endroit, mais bon, dans un élan de je-ne-sais-quoi tu pourrais penser t'aider en m'attaquant, voir me tuant... aussi, je tiens à ma vie, je crois que c'est compréhensible... bref, merci de m'avoir dit ton nom, mais dis moi le au complet s'il te plaît, je me présente aussi, bien sur, Docteur Kuroga Ketsuki, je t'ai acheté dernièrement et donc tu es ma propriété, si tu ne sais pas ce que cela veut dire, pose autant de questions que tu le veux.

Wohoho… Je ne suis la propriété de personne pleurais-je intérieurement. Je grognais doucement et le monsieur s’étira. Depuis combien de temps étais-je ici ? Je sais bien que je suis devenue son esclave mais personne ne m’enlèvera ma liberté de penser. Donc je ne suis pas sa propriété. Puis, il reprit la parole pour me donner un ordre.

- Je vais être direct, je t'ai acheté parce qu'on m'a dit que tu étais une lycanne, si ce n'est pas le cas, dis moi le tout de suite, dans le cas où tu l'es, dis moi tout, je suis présentement en train d'étudier ta race, en tant que médecin, et j'ai besoin du plus grand nombre d'information, autant sur les humains que les lycanthropes.

Alors c’était ca… C’était ma race qui l’intéressait… J’allais avoir le droit a toutes sortes d’examens tous aussi dérangeant les uns que les autres… Je soupirais alors qu’il sortait un petit cahier et des stylos.

- Et n'hésite pas sur les détails, tout est bon à être dit, même ce que tu penses que je devrais savoir, prends moi, pour l'instant, comme le plus idiots des idiots en matière d'êtres humains et de lycans.

Le plus idiot… Oui, vraiment, je peux ? pensais-je d’un air amusé. Je finis par soupirer doucement.

« Je m’appelle Celeste Grace Queens, j’ai 19 ans et je vivais dans la forêt depuis 6 ans jusqu’à ma transformation. J’étais si faible qu’ils ont pu m’attraper pour me vendre. » soufflais-je.

Je manquais de rajouter « a un abruti de scientifique » mais je me retins, après tout je n’avais pas spécialement envie de mourir tout de suite.

« Quoi qu’il en soit, je ne vois pas quoi vous dire. Je me transforme à la pleine lune comme tout le monde sauf que je dois rester allongée pour ne pas perdre trop de mes forces. Je me réveille une fois la pleine lune terminée et je dois prendre une douche parce que je sens le chien mouiller. Je n’aime pas manger après ma transformation, j’ai l’impression que je vais tout rendre. C’est tout ce que je peux vous dire. »

Quoi…Qu’il pose des questions concrète bon sang, je n’ai pas la science infuse.