Il neige! C'est la joie! Tout le monde s'amuse! On se lance des boules de neige, on glisse dans les descentes, on rigole avec ses amis, on brise la nuque d'un neko!...Si si, la dernière action est bel et bien dans le registre du jour. Elle correspond à Crowley Naesala...Il errait en ville sans savoir quoi faire, lorsqu'un de ces abrutis de rebelles; un bleu pour le coup; vint passer dans son dos en lui mettant une lame sous la gorge. Il lui tint alors un petit discours comme quoi il allait venger sa famille que les démons avaient exterminés...Mais surtout son grand frère que Crow avait sauvagement éventrer...Aaah! Lui! C'est vrai que ça l'avait bien fait marrer sur le coup! Il se rappelait lui avoir planter sa propre lame dans le plexus avant de la faire descendre puis de lui arracher l'estomac...Ah ah! Quelle scène! Quoi qu'il en soit, ce neko l'importunait...Alors il ne se gêna pas! Attrapant avec force son poignet, le fourbe n'arrivait même plus à bouger l'avant bras...Et là, ça allait faire très mal! Lui faisant prendre appui sur son dos en se penchant en avant tout en reculant, il vint l'écraser au sol, le jetant ensuite avec force contre un mur...Il le rejoint en lui attrapant les cheveux, le traînant dans une petite ruelle alors qu'il appelait à l'aide...Il le jeta contre le mur, le tenant par le col de la main gauche, il lui colla des bonnes droites en pleine poire alors qu'il gémissait des excuses, ect...Le démon vint alors lui dire en arrêtant ses coups:

"On ne prend pas des initiatives sans penser à en assumer les conséquences. Donc assume."

Il lui attrapa alors la tête de deux mains, lui brisant sauvagement la nuque en lui faisant tourner sec la tête...C'était cruel, oui, mais il avait énoncer une vérité juste avant: A chaque actes ses conséquences. Le tout est d'assumer...Laissant choir le cadavre au beau milieu de la ruelle, il en sortit en murmurant la marche funèbre, mélodie si douce et amusante pour lui...Bien moins pour d'autres! Quoi qu'il en soit, il remarquait que Ryôfu même si elle était adorable n'était pas du genre à effectuer les tâches ménagères...Et pour Nayuki, la pauvre! Elle devait respirer un peu tout de même! Quoi qu'il en soit...Le démon pensait à ça en regardant le marché des esclaves qui était à quelques mètres...Il décida de s'y rendre, marchant tranquillement en étant légèrement incliné en avant, un peu comme un prédateur qui saute sur une proie pour lui arracher la gorge!...Mais il est pas si démoniaque!...Quand il le souhaite...Passons! Le démon entra dans le marché, poussant doucement un marchant en ignorant son accueil de charlatan...Il vint regarder à gauche à droite la marchandise, observant les visages des différents esclaves aussi bien masculin que féminin...Celle là trop perverse...Trop pleurnicharde...Trop peureuse...Trop...Oooh? Il vit soudainement une jeune femme avec un sourire comme heureux aux lèvres...S'était sérieux? Elle avait de beaux cheveux roses et un air apaisé qui intriguait fortement le démon! Claquant des doigts, le vendeur vint tout de suite lui ouvrir la cage alors qu'il entra tranquillement, la fermant derrière lui...Il vint s'asseoir juste devant elle, la regardant sans dire un mot...La première impression est souvent la meilleure, oui...Mais là...La première impression est souvent la meilleure, c'est vrai! Mais il voulait absolument voir ce qu'elle allait dire...Il voulait voir sa première réaction...

Dans l’obscurité du dédale plein à craquer d’esclaves, une candeur souriante rayonnait. Partout, on voyait des cages, le long d’un couloir où des acheteurs potentiels se bousculaient mais il y avait une douceur qui se dégageait de cette cage. Beaucoup s’y arrêtait, mais une esclave qui sourit ainsi doit cacher quelque chose de louche, alors personne ne l’achetait. Cette esclave au sourire si doux, si provocant, presque insolent, n’était là que depuis peu. C’était une jeune fille resplendissante de jeunesse. Elle avait un visage fin, souligné par la profondeur de deux saphirs à la place des yeux. Des cheveux mi-longs, d’un rose pâle, encadraient ce visage aux traits angéliques. Sa bouche, rose, pulpeuse, affichait sans complexe, un sourire déconcertant. Elle portait une robe de couleur blanche avec deux fines bretelles qui tombait sur ses épaules. La blancheur de sa peau se reflétait dans la robe. Cette robe tombait négligemment sur elle comme l’eau d’une cascade le long d’une falaise, et pourtant, elle la saillait superbement. Le bout de tissu mettait en évidence l’apparente fermeté de ses seins ou encore la finesse de sa taille. Elle s’arrêtait au milieu des cuisses et mettait en valeur sa chute de reins, ses jambes.

Malgré l’ennui qui commençait à l’envahir, Emy ne se désespérait pas et essayait de s’occuper l’esprit en attendant des nouveaux acheteurs. Elle souriait, paisiblement, et observait chaque détail de l’endroit dans lequel elle se trouvait. C’était une cage d’exposition, elle n’était pas particulièrement grande, pour ne pas dire qu’elle était petite. Il y avait dans ce carré un lit bancal, et une chaise. Tous deux étaient dans un piteux état. Tel était le mobilier de la nouvelle demeure d’Emy, demeure provisoire espérait-elle. Les barreaux semblaient solides malgré l’usure de la ferraille qui les composait. Il y avait, ça et là, quelques toiles finement tissées par des araignées qui couraient le long des parois. Elle se sentait moins seule quand elle voyait ces petites bestioles, apparemment inutiles, vivre leur vie comme bon leur semble.

Soudain, un claquement de doigts retentit. Emy fut surprise dans sa contemplation des araignées par un homme qui venait de rentrer dans sa cage. Dam, le marchant, ne s’était pas fait prier pour refermer la cage derrière lui. Emy le regardait, sans quitter ce sourire de ses lèvres. C’était un homme grand, d’une vingtaine d’années à première vue mais Emy se rappelait de ce que sa voisine de cage lui avait dit quelques heures plus tôt : «Fais gaffe, ils sont pas humains ici. Ce sont des démons, certains atteignent les 600 ans ! ». Ses cheveux étaient d’un bleu foncé, semblable à celui de l’océan les soirs de tempête. Les traits de son visage étaient fins et il avait des yeux… Des yeux comme Emy n’en avait jamais vu. L’un rouge, l’autre bleu. Fascinants. Emy, inconsciemment, le regardait dans les yeux et ne cessait de le fixer tandis que celui-ci attrapait la chaise près de son lit et s’asseyait face à elle. Cet homme était d’une grande élégance. Il respirait le pouvoir et, curieusement, la bonté. Elle rompit le pacte de bonheur qu’avaient gardé ses lèvres pour laisser s’échapper ces quelques mots :

« Pardonnez-moi, mais vos yeux sont magnifiques. »

Le démon ne bougeait pas d'un misérable millimètre, assit sur cette chaise, il observait cette jeune femme un peu comme un chat qui se voit dans un miroir. Il penchait la tête de côté, la tournant aussi comme pour voir ce qu'elle avait dans le dos, plissant un peu les yeux en l'observant...Il arrêta tout ces petits mouvements de tête pour la regarder sans un mot, sans un bruit, sans un geste...Il voulait maintenant voir la réaction de cette jeune femme dont la vue l'attirait énormément! Elle en revanche, le fixait non pas étrangement. Elle fixait même un endroit précis: Ses yeux. Le démon se retint de sourire en la regardant contempler son regard bicolore. Il 'était vrai qu'on ne voyait pas souvent ce genre de choses, même lorsqu'on est un démon! Crowley vint alors doucement sourire en l'écoutant le complimenter sur son beau regard. Ce sourire finit même pas devenir un ricanement sympathique. Il vint alors se lever de la chaise pour s'approcher d'elle, penchant la tête de côté en gardant son sourire

"Merci. C'est gentil."

A ces mots, il élargit alors son sourire en s'accroupissant devant elle, la différence de taille ne se remarquant que très peu...il vint alors s'agenouiller pour avoir un meilleur équilibre, remarquant qu'elle n'était pas bien grande cette humaine...Il tendit avec lenteur la main vers sa joue pour passer le bout de ses doigts sur son visage aux traits si fins et délicats. Il vint alors sourire légèrement, une sorte de présence chaleureuse se dégageant de cet air

"T'as la peau douce...Tu es vraiment sublime...Comment tu t'appelle?"

Première question! Et on était partit! Crowley était d'humeur assez calme alors autant dire qu'il allait faire doucement connaissance et pas faire sa brute pour une fois. D'ailleurs, le vendeur était assez épaté. Crowley, le tueur impitoyable et sanguinaire de rebelles qui se transforme en grosse peluche lorsqu'il commence à parler à la belle esclave...il vint alors libérer son visage de ses caresses envoutantes, regardant le vendeur qui les observait...son regard lui traduit alors un "Quoi?!" pur et simple. Enfin bref! Il reposa un regard sympathique sur la petite esclave devant lui, lui demandant alors en restant à genoux

"Dis moi...Tu me trouve comment?"

Seconde question! Là, il était partit pour en poser une série dans le genre afin de cerner son psychique et voir ainsi si il l'achetait ou pas. C'est une sorte de tic qu'on a près l'asile. A partir du moment ou vous sortez d'un endroit comme ça, vous avez une vision du monde totalement différente. Et pour Crowley encore plus! Hé oui! C'était ça d'être un fou! Le mental! Tout est dans le mental! Enfin bon. En attendant sa réponse, il passer ses doigts dans les cheveux roses de la jeune femme avec une délicatesse et une douceur peu commune.