Le marché aux esclaves, lieu de prédilections et de délices pour tout bon maître qui se respecte. Une véritable grotte au trésor, un patchwork de chaire humaine. Et il y en a pour tout les goûts : esclaves mâles ou femelles, humains ou hybride, démons ou anges, blancs ou noir, jeunes ou plus vieux… Cependant, malgré ces différences, une chose est commune à tous ces êtres en cage : l’angoisse, la peur. Dans le regard de tous les esclaves mis en vente, on retrouve cette lueur d’effroi face à l’inconnu qui les attends et dans lequel ils sont déjà plongés jusqu’au cou sans aucun échappatoire possible.
Tous ? Non, pas exactement. Vers le fond de la salle, là où les esclaves sont les plus chers, se trouve tout à droite une cage. Semblable aux autres en apparence mais son contenu est la plus grande fierté de son propriétaire. Dans cette cage, se trouve la plus belle esclave qu’il n’ai jamais eut en sa possession. Et, contrairement aux esclaves de ses voisins de stand, elle n’as pas peur. Aucune crainte ne se lis dans ses grands yeux noirs et gris qui ressortent d’une beauté éblouissante sur son visage de poupée de porcelaine.

Dam, le marchand, est debout près de la cage de la-dite esclave. Une fois de plus, il ne peut s’empêcher de se retourner pour admirer sa beauté si éclatante que parfois il se demande si elle n’est vraiment qu’une simple humaine de dix-huit ans. Une fois de plus, il est totalement séduit par cette longue chevelure souple couleur de nuit –un noir qu’on ne sait pas s’il est plus noir ou bleu foncé- qui encadre son visage de poupée antique et caresse le bas de ses reins. Une fois de plus, il se surprend à fantasmer sur ce petit corps qu’on croirait frêle mais qu’il sait ferme et doux : cela se voit à sa poitrine généreuse, à ses hanches appétissantes, et sa peau laiteuse si fine qu’on distingue le tracé nébuleux et bleuté de ses veines sur le haut de sa poitrine et a la base de son cou. Dam croise le regard de son esclave. Il devine qu’elle a du sang asiatique mais n’arrive pas à déterminer l’autre moitié de ses origines, celle qui lui procure les formes rendant son corps si excitant.
Gabrielle… Le prénom résonne en lui telle une mélodie ensorcelante. Aucune de ses autres marchandises n’avait osée soutenir son regard. Aucune de ses autres marchandises n’avait cette lueur gourmande dans les yeux et ce sourire charmeur qui ne faisait que l’embellir davantage. S’il avait put, il l’aurait gardée pour lui, une telle esclave devait être parfaite, mais il manquait cruellement d’argent. Pensif, il reporta son regard lubrique sur le délicieux corps à peine voilé d’une courte robe blanche quasiment transparente.


De son coté, Gabrielle était plongée dans ses pensées. Les évènements depuis son arrivée sur lui quelques mois auparavant lui revinrent en mémoire.
Dès qu’elle avait débarquée sur l’île, elle s’était enfuie dans un dédale de ruelles pour s’abriter d’un violent orage. Là, elle avait rencontré Dante Lawless qui, en échange de ces services, lui proposa le gîte et les soins. Quelque chose en cet homme l’avait immédiatement séduite, un charme animal : elle s’était abandonnée, dévouée et soumise. Cependant, quelques temps après, le Comte Lawless disparût. Pendant de longues semaines qui devinrent des mois, Gabrielle s’était retrouvée sans logis, sans maître. Libre. Pour la première fois de sa vie elle était libre. C’était une sensation certes très agréable, mais au bout d’un moment elle commença à se sentir inutile. Elle n’existait plus : depuis sa naissance elle était conditionnée dans la perspective de servir quelqu’un. Seule, elle n’était rien. Ce fut pour cette raison qu’elle n’opposa aucune résistance quand Dam l’emmena pour faire d’elle sa marchandise phare. Après tout, elle avait besoin d’un toit, besoin de nourriture ; et, elle le savait, quelqu’un quelque part avait besoin d’elle.

De plus, Gabrielle avait beau être quelqu’un de modeste, elle connaissait sa valeur. Elle savait pertinemment que son corps appelait au toucher, que son aura faisait ressortir la meilleure facette de la personnalité des gens, sans oublier le fait qu’elle cuisinait comme un chef et ne rechignait jamais pour quelconque tache ménagère. Alors elle était certaine de trouver un maître rapidement.
Et autre chose renforçait sa confiance en elle : elle n’était dans cette cage que depuis le matin et des centaines d’hommes et de femmes s’étaient arrêtés devant elle. Ils la jaugeaient d’un œil brillant tandis qu’elle leur faisait le numéro de charme habituel : un regard de braise à faire jurer un curé, une démarche langoureuse jusque vers le client contre lequel elle se plaquait sensuellement a travers les barreaux. Le problème, ce qui dissuadait chaque acquéreur potentiel, c’était son prix. Dam demandait pour Gabrielle une somme faramineuse que personne n’était prêt à verser, même pour une esclave de telle qualité. Ce détail irritait particulièrement la jeune femme… Elle se leva et vint se placer face a Dam d’une démarche féline, tandis qu’il continuait de la dévorer du regard.

- Que veux-tu ma jolie ?

Gabrielle lui décrocha un sourire ravageur et l’homme se rapprocha de la cage alors qu’elle murmurait d’une voix tendre mais pleine de raison :

- Tu devrais peut-être baisser mon prix de vente, à ce rythme on y sera encore demain. Et je ne pense pas avoir besoin de te rappeler que tu n’as même pas de quoi manger ce soir… ~

Dam ouvrit la bouche sans qu’aucun son n’en sortit puis la referma, cherchant à répliquer, il refit ce manège plusieurs fois ce qui le fit ressembler à un grotesque poisson hors de l’eau et provoqua un rire de gorge sensuel chez la jeune esclave. L’homme se renfrogna mais acquiesça , se disant que la gamine avait raison et qu’au prochain client, il baisserait le prix de vente.
Fière et satisfaite, Gabrielle retourna s’allonger sur son lit d’exposition, son kimono fleuri remonté jusqu’aux cuisses, le visage vers le plafond et les yeux clos, lui donnant l’air d’un ange débauché. Elle attendait, impatiente de savoir ce que l’avenir lui réservait, impatiente de savoir quel maître ou quelle maîtresse elle aurait l’honneur de servir… Aussi loin qu’elle pouvait se souvenir, l’inconnu avait toujours fait naître en elle un sentiment d’excitation, et cette situation faisait attendre son paroxysme à cette même excitation. Elle savait pourtant qu’elle avait de grandes chances de tomber sur un détraqué. Mais cela lui importait peu à vrai dire, il faut savoir prendre des risques non ? Puis le danger aussi, elle trouvait cela excitant.
Toute à ses pensées, la jeune femme oublia un instant où elle était, et un petit sourire se dessina sur ses lèvres, ces dernières laissant s’échapper un petit rire ressemblant plus à un feulement d’animal sauvage. En ouvrant les yeux, elle crois le regard suspect de Dam et retrouva aussi vite le sérieux dont elle faisait preuve depuis ce matin, elle remit le masque dont elle ne se separait jamais depuis plus de dix ans. Celui des faux-semblants.

Cela fait six jours que Alexander Michael Near Asmodée, le plus grand scientifique venu de l'enfer, travaille dans son laboratoire des sous-sol de son bâtiment. Six jours avec une lumière artificielle où il créer des objets certains fou d'autre amusants, tous divers et variés pour satisfaire les désirs des trois grands maître qu'il sert sur cette île. Il ne sortait pas, il ne mangeait que peu et c'était surtout des sucreries qu'il mangeait pour stimuler l'activité de son cerveau. Sachant qu'il allait rester enfermé dans le lieu de la création pendant plusieurs jours, il envoya en vacances son esclave Daphnée Milos qu'il acheta il y a deux semaines maximum car il ne pouvait pas s'occuper d'elle et désirait être tranquille. Lorsque le maître travaille, aucun bruit ou présence ne doit le déranger. C'est pour cela que sa demeure était entièrement fermé par des grilles haute de trois mètres et électrifiés, les portés et les volets blindés ont été mis en place et verrouillés. Pendant six jours, il était exclu du monde et seuls d'infimes bruits pouvaient sortir du labo pourtant insonorisé. Et à la fin de ce délai, il avait de nombreuses créations, des sextoys innovants ou loufoque. Il se reposa pendant un jour ensuite pour récupérer, accumulant avec son travail fatigue et manque de nourriture. Mais le problème désormais est tout autre chose. Ne faut-il pas tester l'objet avant de la mettre en service ? Surtout que c'est la première fois que ce genre d'objet voit le jour, il ne pouvait donc pas envoyer ces objets aux grands maîtres sans être sûr qu'ils sont 100% fonctionnels. Car oui, Alex envoie toujours la plupart de ces nouvelles créations gratuitement aux trois grands maîtres de l'île, surtout à Shin Kotsuki car ce dernier étant le chef des esclaves, c'est grâce qu'il estime qu'il utilise des esclaves quelques fois sur le marché afin de tester des inventions. Bref', que faire ? Son esclave est en vacances pour une durée pas réellement définie, et il n'a donc personne pour essayer les jouets qu'il mit au monde.

Déterminé à acheté une nouvelle esclave, il se leva de son lit après son long sommeil. Il prit une bonne et longue douche revigorante et passa par la salle de commandes afin de déverrouiller les volets et les portes blindés. Il s'habilla de vêtements raffinés, toujours la même tenue que d'habitude certes, mais d'une propreté et d'une richesse incroyable. Sa beauté physique et vestimentaire suffisait à le démarquer des maîtres normaux, même si Alex était loin de faire autant d'impression que les trois grands maîtres. De plus sa réputation de scientifique qui sert les trois grands maîtres n'est pas inconnue non plus, comme lorsqu'il était venu acheté Daphnée Milos, il eut diverses propositions de marchands alors qu'il ne marchait simplement dans la rue. Certes, sa popularité et son argent lui permet de se faire facilement remarquer même si son intérêt reste prioritairement, avant toute chose et avant même la vie d'autrui, la science.
Il arriva donc sur ce marché à nouveau, des hommes présentaient dans leur stand de belles esclaves, laissant leurs marchandises moins valorisante dans leur boutique. Il marchait dans ces rues arpentés par de nombreux maîtres soit en quête d'achat ou bien en train de tirer sur une chaîne avec un esclave. En marchant il entendu quelques maîtres au visage déçu parler d'un prix exorbitant d'une esclave. Intrigué par leur paroles, Alex les arrêta quelques instants afin de leur demander où se trouvait cette dîtes esclave. Suivant la direction que leur donnait les passants, il tomba rapidement sur le dit marchand et la dites marchandises. C'était en effet une esclave très joli et il la regarda fixement devant sa cage d'exposition tandis que le marchand commençait à s'avancer vers Alex, le scientifique alla même se dire qu'il se pourrait qu'il l'appréciera plus son corps que celui de Daphnée. Enfin, seule une relation charnelle avec ces deux créatures en même temps permettraient de faire une réelle comparaison. Le jeune marchand s'approcha d'Alex en lui disant son nom et en lui demandant si l'esclave qu'il présentait en pointant du bras l'intéressait. Il sourit et dit de son regard de sang :

- Possible. Et s'avança de quelques pour être très proche des barreaux de la cage, un sourire sur son visage qui montrait tout l'intérêt qu'il avait pour celle-ci. Il la regarda et dit sur un ton clair et très curieux : Quel est ton nom ? Dis moi tout ce que tu peux dire sur toi, tes penchants sexuels et tes désirs les plus profonds, dis moi tout sans exception.

Sur ces paroles il attendait clairement à ce que cette jeune fille aux formes aguicheuses lui dise un maximum de choses, il ignorait complètement, ce qui montrait tout l'intérêt qu'il portait pour cet homme qui semblait se serrer la ceinture à chaque fin de mois. Et Alex n'allait pas non plus l'acheter comme ça, il allait assurément essayer la valeur de cette marchandise afin de ne pas être déçu une fois revenu la demeure. Sachant qu'en plus, après une semaine sans relation charnelle, en plus de testé ses nouvelles créations, il voulait pouvoir aller se coucher en bonne compagnie et s'amuser la nuit, la matinée, le jour.

Allongée dans sa cage, la jeune femme commençait à trouver le temps un peu long. Elle aimait se faire désirer mais tout de même. Chantonnant doucement, son attention fut attirée par un homme qui regardait fixement sa cage. Il était loin mais Gabrielle n’eut aucun doute : cet homme était l’un des plus beaux qui lui eut été donné de rencontrer. La jeune humaine se redressa et s’assit sur le lit, face à l’homme. Légèrement penchée en avant, un fin sourire se dessina sur ses lèvres. Un sourire satisfait : l’homme en question avait de beaux vêtements, des vêtements raffinés. Ce qui laissait entendre qu’il avait de l’argent. Beaucoup d’argent, et Dam venait de baisser son prix… Venait-elle de se trouver un Maître ?
L’homme se rapprocha de la cage et Dam vint à sa rencontre. Elle les vit échanger quelques mots avant que l’homme ne continue son chemin jusqu’aux barreaux de la cage.

Gabrielle se leva et marcha lentement vers l’homme, de sa fameuse démarche féline, sensuelle. Arrivée face à l’homme, elle lui décrocha un sourire ravageur, qui aurait fait flancher le plus pur des anges. L’homme parla d’un ton clair, net, et avec une pointe de curiosité dans la voix :

- Quel est ton nom ? Dis moi tout ce que tu peux dire sur toi, tes penchants sexuels et tes désirs les plus profonds, dis moi tout sans exception.

La jeune humain rit chaudement, elle avait vu juste : cet homme était intéressé par ce qu’elle était. Lorsqu’elle lui répondit, sa voix douce caressa les tympans de l’homme telle une mélodie, et même son haleine fraîche et parfumée effleura sa bouche.

- Je m’appelle Gabrielle, Gabrielle Vanitas, mais ce n’est pas mon véritable nom de famille. Je suis d’origine japonaise et norvégienne. Je viens d’avoir dix-huit ans, mais les aléas de la vie et du destin font que j’ai plus d’expérience sexuelle que la plupart des humaines. A cause d’une famille trop peu aimante, j’ai fini par devenir prostituée, donc je suis capable de tout pour un homme, ou une femme bien entendu. Je ne rechigne presque pas aux ordres qu’on me donne tant qu’ils restent dans la limite du réalisable. La seule chose qui me dérange, c’est d’être attachée. Je n’ai pas peur de la souffrance physique ou de la torture, mais je ne supporte pas qu’on m’attache.

Pendant sa petite présentation, la jeune femme n’avait pas lâché le regard de sang de l’homme et elle entendait Dam râlait doucement derrière eux. Elle le comprenait, la plupart des Maîtres n’aimaient pas que les esclaves soutiennent leur regard, et c’était ce genre de détails qui pouvaient lui faire rater une vente pourtant bien partie… Pour se rattraper, la jeune femme reprit la parole sensuellement.

- J’imagine que vous ne voulez pas acheter une femme sans voir ce qu’elle vaut avant, je me trompe, Monsieur ?

La question de Gabrielle n’en était pas réellement une et, sans attendre de réponse, elle défit la ceinture de son kimono pour l’entrouvrir légèrement, de sorte à ce que seul l’homme en face d’elle puisse poser les yeux sur son corps. De si près, sa peau était aussi blanche, aussi douce, et aussi fine que la plus raffinées des soies. Cette couleur donnait à son corps l’aspect d’une sculpture de Déesse antique. Par dessous son kimono, elle ne portait qu’une fine et transparente chemise de nuit, dont on se demandait la fonction puisqu’elle ne cachait rien. Il n’y avait aucun sous-vêtements, d’ailleurs elle ne portait jamais de soutien-gorge : ses seins généreux étaient assez fermes pour lui permettre ce luxe. L’aspect infiniment doux de sa peau était renforcée par l’absence totale de poils sur son corps. Si elle n’avait pas cette longue chevelure d’un noir de jais, on aurait put la croire imberbe.

Gabrielle, silencieuse, attrapa l’une des mains de l’homme avec douceur et la posa sur sa joue droite. Lentement, et passant par chaque courbe, elle fit glisser sensuellement la main sur son cou, le creux de son épaule, les collines de sa poitrine, la plaine de son ventre plat, les délices de ses hanches généreuses, pour la faire s’arrêter sur ses fesses bombées sans trop l’être. Pendant son petit manège, elle n’avait pas cillé, soutenant toujours le regard de l’homme, cherchant une quelconque réaction. Elle s’enquit d’une voix cristalline :

- Suis-je donc à votre goût, Monsieur ?

Pendant qu’elle s’était présentée, Gabrielle s’était silencieusement délectée du regard que posait l’inconnue sur elle. Elle savourait également le sourire qui ornait son magnifique visage, montrant qu’il l’appréciait. Quand elle lui demanda si elle lui convenait, l’homme lâcha sa main et repartit vers Dam qui lui, semblait enchanté de la tournure que prenaient les évènements. Après avoir échangé quelques mots et de l’argent, l’homme revint vers elle. Ses doigts attrapèrent le menton de la jeune humaine et de nouveau il s’adressa à elle alors qu’elle figeait son regard envoûtant dans le sien :

- Je vais t'acheter, tu auras une belle vie et ta seule préoccupation sera celle de t'occuper de moi. Mais si tu veux que je t'achète, alors obéis à cet ordre : retire tout tes vêtements sans exception, je veux te voir complètement nue. Puis place toi dans une position très humiliante au centre de cette cage et masturbe toi à en jouir devant tout ces esclaves et passants. Si tu refuses, le marchand pourra garder cet argent mais il devra utiliser la moitié pour que tu sois attaché pendant un mois sans aucun vêtement, jour et nuit. Et bien sûr je m'assurai que ce soit le cas, et si c'est le cas il gagnera encore de l'argent. Maintenant choisis.

C’était la deuxième fois qu’il s’adressait à elle, et également la deuxième fois qu’il lui donnait un ordre. Avec un sourire charmeur, elle attendit qu’il ai reculé en tendant le bras devant Dam qui, loin de s’interposer, s’apprêtait à observer la scène avec une perversité sans limite. Combien de fois avait-il fantasmé sur sa propre marchandise ? Combien de fois alors qu’elle dormait comme une enfant, s’était-il branlé en la regardant ? La situation actuelle lui convenait donc parfaitement : il allait gagner de l’argent et en plus, il pourrait mater cette magnifique chose.
C’était la deuxième fois qu’il lui donnait un ordre, et également la deuxième fois qu’elle, Gabrielle, allait exécuter ce même ordre. Quand il eut reculé, la jeune captive recula à son tour sans cesser de le fixer avec intensité. Lentement, pendant qu’elle reculait, elle fit tomber à terre son kimono ainsi que sa chemise transparente. Un courant d’air caressa sa peau chaude, ce qui la fit frissonner d’anticipation. Gabrielle enleva les barrettes qui retenaient ses longs cheveux qui tombèrent en une cascade soyeuse le long de son dos pour venir effleurer le haut de ses fesses.

Son petit manège aurait put être banal s’il avait été exécuté par une femme ordinaire. Mais une aura enchanteresse et érotique se dégageait du corps de Gabrielle. De ce fait, de nombreux passant s’arrêtèrent devant sa cage, et même les autres esclaves furent captivés par ce spectacle d’une grâce et d’une sensualité inouïe. Pour la première fois depuis son arrivée, son regard quitta celui de l’homme pendant que d’une main, elle remontait ses seins vers le haut pour s’en suçoter les tétons. Ils durcirent à une vitesse incroyable et de nouveaux passants s’arrêtèrent pour contempler cette scène insolite. Tout d’abord, elle avait pensé s’allonger au beau milieu de la cage mais une idée audacieuse lui avait traversé l’esprit… Elle se mettrait au centre un peu plus tard, d’abord elle devait parader, histoire d’attirer plus de monde, histoire de montrer qu’elle n’avait aucune gêne, histoire de montrer qu’elle était capable de tout. Lentement, Gabrielle fit le tour de la cage. Pendant son petit tour, ses mains délicates s’égaraient sur sa poitrine dont elle avait toujours un téton en bouche, sur son ventre, ses hanches, l’intérieur de ses cuisses, passaient sur son intimité dévoilée et ses fesses attrayantes. Pendant qu’elle se caressait de manière sensuelle et plus qu’aguicheuse, la jeune femme se glissait contre les barreaux de la cage avec un érotisme insolent.

Après quelques minutes, une fois que la foule fut toute à fait charmée, elle revint vers l’endroit où se trouvait l’acheteur potentiel. Gabrielle lui fit un clin d’œil angélique et malicieux en lui envoyant un baiser de la main, avant de glisser le long d’un barreau pour se retrouver à genoux. Elle rejeta en arrière sa belle chevelure, cambrée, et de ses mains referma sa poitrine autour du barreau comme si ce fut une verge bandante. Puis elle se laissa glisser totalement pour se mettre à quatre pattes. Une fois dans cette position, elle se dirigea vers le centre de la cage avec une lenteur délibérée, ondulant lascivement des hanches, comme si elle voulait l’hypnotiser. Toujours à quatre pattes, au centre, Gabrielle fit de nouveau face à son bel inconnu. Après tout, qu’importe les autres, c’était pour lui qu’elle faisait cela, les autres n’étaient que des pions destinés à l’exciter un peu plus en lui donnant d’être le centre du monde, la putain de l’univers. La jeune humain se laissa glisser a plat ventre sur le sol, roula doucement avec une grâce charnelle pour se mettre sur le dos, les jambes écartées vers l’homme. Prenant appuis sur un coude pour le fixer ardemment tout en passant sa main libre sur sa poitrine dont elle tortilla avec force les tétons. Elle sentait l’excitation se transformer peu à peu en plaisir alors que sa main descendit sur son bas ventre puis son intimité pour venir faire subir à son clitoris le même traitement qu’à ses tétons. Doucement, elle laissa malgré elle échapper des soupirs d’excitations, des plaintes de plaisir. Le regard des autres doublait les sensations qu’elle se procurait elle même.

Sans plus attendre, Gabrielle abandonna son clitoris désormais gonflé et dur, pour s’enfoncer un doigt lentement dans le vagin. Celui-ci était brûlant et humide, de telle sorte qu’un doigt ne lui suffit pas et en plus de son index, son majeur s’enfonça sans ménagement en elle. Elle entama un va et viens tout d’abord lent et sensuel, qui devint de plus en plus rapide et sauvage. Gémissante et galvanisée par le plaisir et l’obscénité de sa situation, elle se laissa tomber au sol, libérant ainsi son autre main qui vint s’occuper de son clitoris. Ses gémissements s’élevaient sans pudeur dans le silence médusé et attentif de la foule. Les soins que se procurait elle même Gabrielle, étaient délicieux et lui donnaient envie d’avoir plus, beaucoup plus. Mais pour cela, elle devait jouir. Jouir devant cette foule avide dont certains se masturbait discrètement.
La jeune humaine plia légèrement ses jambes pour pouvoir soulever son bassin. De cette façon, elle offrait une meilleure vue à son futur Maître ; et elle pouvait également se procurer un plaisir supplémentaire.. Pinçant toujours violemment son clitoris, Gabrielle cessa un moment ses va-et-vient dans son vagin en feu et, de ses deux autres doigts de libres, pénétra le trou sombre de son anus. Une fois fait, elle recommença des mouvement lents mais brusques, pour pouvoir aller au plus profond qu’elle le pouvait. De nouveau sans s’en rendre compte, incitée par le plaisir qui la submergeait, elle accéléra ses va-et-vient qui se firent également plus indomptables. Ceci faisant, la jeune humaine gémissait fortement de plaisir, d’une manière excitante au possible. Sa mouille s’écoulait entre ses fesses, lubrifiant ainsi son anus, et tombait sur le sol en petites gouttes blanches.

Gabrielle releva alors la tête sans cesser de se masturber et son regard chercha celui de l’homme. Sans qu’elle ne sache pourquoi ni comment, croiser le regard dur de cet inconnu déclencha un violent orgasme chez la jeune humaine. Elle s’arqua brusquement en poussant un gémissement qui ressemblait plus à un cri de plaisir, alors que ses parois internes se crispaient en spasmes irréguliers autour de ses doigts. Au bout de quelques secondes, son corps cambré et brûlant retomba au sol. Elle avait le souffle court, et sa poitrine se soulevait rapidement au rythme de ce dernier. Encore toute frissonnante de l’orgasme qui l’avait secouée, elle se lécha les doigts pour se nettoyer en poussant des soupirs de bien être ; tandis que sa mouille formait une petite flaque de lait onctueux sur le sol.