Yôko Yuzune, à peine 20 ans au compteur ? Et vous ? ♥ [PV Karl]

Une minuscule cage, de l’eau rationné, de la nourriture tout les trois jours. Le rêve en bref. Que demander de plus ? Cette journée était aussi banale que les autres, aucun maître ne viendrait, personne ne s’intéressera à mon cas et je m’endormirais une nouvelle fois, seule. Je ne me plaint pas de ma solitude, évidement je préfère ça que de moisir au fond d’une ruelle sombre et sale. Mais un peu de chaleur humaine, juste quelques secondes, c’est tout ce que je demande.

Je me redressai dans ma prison pour me mettre en tailleurs, les mains sur les genoux la tête légèrement baissé. Mes yeux fixaient la tôle froide sous mes pieds. Ma vie re-défila encore une fois dans ma tête, cela fut bien court, comme toujours. Partir de tout et se retrouver sans rien. Point final. Un beau sourire s’afficha sur mes lèvres, des bruit de pas se faisaient entendre derrière la porte en fer qui me séparait de la liberté. C’était trop bête, pourquoi on viendrait soudainement me voir. Je secouait la tête, idiot. L’espoir n’existe plus ici. Il n’y a que la solitude, la tristesse et la souffrance qui puisse subsister en ce lieu de débauche. Plutôt que de repousser la réalité, je la mord à pleine dent, je l’aspire, je m’en nourit. Soudain la porte grinça, ses gond qui n’avait pas bouger depuis plusieurs dizaines d’heure émirent un bruit strident, comme une complainte. Un acheteur ? mon sauveur ! Machinalement, la tête toujours renfrognée, j’annonçait d’une voix sarcastique. Etait ce le fait d’être presque nue qui me monte à la tête, ou peut être la chance inespéré de devenir libre.

_D’avance, je me présente, car vous allez sûrement me le demander... Mon nom, Yuzune, mon prénom, Yôko. Dites, Crimson Viper. Je n’ai qu’une vingtaine d’année au compteur et je ne suis pas difficile pour manger. Et...

Les derniers mots s’étranglaient dans ma gorge, cela faisait bien trop longtemps que j’attendais ce jour.

...j’en ai marre d’être seule.

[HRP : désolé, c'est super court, mais je suis pas douée pour les débuts n_n"]

Invité

J'arrivais dans le marché aux esclaves, où j'avais un rendez-vous. Oui, cela surprend n'est-ce pas ? Mais il y a une bonne raison à cela. En fait, tout avait commencé hier quand j'ai surprit une conversation entre deux esclaves dans mon bar. L'un d'eux travaillait ici, au marché, et était chargé du nettoyage des cages. Il avait alors parlé d'une esclave qui n se faisait pas vendre, une ange, qui allait surement se faire envoyer dans l'arène comme ceux qui n'avaient pas de succès. J'avais alors envoyé une lettre à un des marchands du marché aux esclaves lui disant que je désirais acheter cette personne. Bien sur, sans préciser ma vraie motivation à son égard.

Je fus accueillit par la personne à qui j'avais écrit. Nous nous serrâmes la main et je souris amicalement, cachant le mépris que j'avais pour lui. Il devait faire la même chose d'ailleurs. Nous discutâmes un peu de tout et de rien, une discution poli avant d'aborder le sujet de ma venue : il me conduisit à une cage où se trouvait la personne que j'étais venu sauver. Elle était peu vêtue et assise en tailleur dans cette affreuse cage.

"D’avance, je me présente, car vous allez sûrement me le demander... Mon nom, Yuzune, mon prénom, Yôko. Dites, Crimson Viper. Je n’ai qu’une vingtaine d’année au compteur et je ne suis pas difficile pour manger. Et... j’en ai marre d’être seule."

Cet aveu lui en coutait, c'était visible. Je lui souris, m'asseyant en face d'elle, vêtu de blanc comme toujours, chemise, veste, pantalon, gants, chapeau, chaussures et monocle. Cela faisait ressortir la couleur rubis de mes yeux et de mes cheveux et puis, cela déclarait à tout le monde, enfin ceux qui me connaissaient surtout, ma race : celle des anges.

"Je m'apelle Karl Zoltar, je suis un ange et propriétaire du Chaudron Buveur, un petit bar paisible. Je suis assez vieux je dois l'admettre et je sais cuisiner à peu près tout."

Je souriais toujours, jetant un oeil au marchand qui se trouvait un peu plus loin, derrière moi. Je le savais excité de vendre une esclave que personne ne voulait. Il devait penser qu'il se ferait remarquer grâce à cela, on pouvait le lire sur son visage. Je reportais mon attention sur Yôko.

"Je peux te faire sortir de là si tu le désires. En retour, je ne te demanderais rien. Tu pourras m'appeler Karl, tu n'auras pas besoin de travailler pour moi, ça sera seulement si tu en as envie. Quand penses-tu ?"