Vente à la criée [Arios]

Une mer d’huile … Dans la cale, rien ne bougeait, même la lampe qui ballottait habituellement dans un horrible grincement, faisant osciller la lumière de gauche à droite dans un balancement vomitif. Rien ne bougeait dans la cale, en revanche au dessus l'animation était à son apogée, des cris, des rires, des grandes phrases de vendeur pour inciter à acheter … Une véritable petite foire ambulante, à tel point que le bruit devenait insupportable. Dans la cale, la tension était palpable, tous les esclaves priaient pour ne pas tomber sur un maître trop sévère, d'autres priaient pour ne pas avoir de maître du tout. Tout les esclaves étaient tendus sauf une jeune femme, enfermée au fond de sa cage, son regard vitreux fixait la grille qui lui servait de porte. Elle ne comptait même plus le nombre de fois qu'elle avait vu cette grille s'ouvrir, puis se refermer derrière elle, bien souvent accompagné d'un coup de pied qui lui laissait une marque sur la peau.

Et elle attendait, les esclaves étaient montés les uns après les autres, quelques mots étaient crachés, parfois on entendait une ovation, parfois une exclamation, parfois des rires, quand l'un des vendeurs relevait la jupe d'une des esclaves qui se laissait faire par peur … Peur des représailles. Puis vint le tour de Denna, toujours au fond de sa cage. L'un des marins l'attrapa par le bras, la tirant sans ménagement, la poussant vers le pont … La porte vers le pont s'ouvrit, la lumière s'engouffra dans l'enclave obscur, et elle ferma les yeux, ses mains enchainées se relevèrent pour lui protéger les yeux dans un tintement métallique. Mais elle n'avait pas le temps d'être éblouit, à peine sortit, on la poussa, la tira, quelqu'un l'attrapa fermement par le bras tandis que ses yeux étaient encore éblouies. La grosse voie tonitruante du marin finit de sortir la jeune esclave de sa torpeur, ses yeux gris redevinrent vif. Les mots que criaient l'homme lui semblait incompréhensible, la foule devant elle était encore flou, une masse agglutinée de gens … Il y avait tant de couleurs … Cela l'effraya, elle fit un geste de recule, mais le marin, d'une main de fer, la retint en criant quelque chose qui fit rire la foule. Une vente à la criée ...

Ses yeux cherchaient une issu, n'importe quoi qui pourrait la cacher aux yeux de ses êtres ignobles. Finalement, le marin la poussa négligemment sur le côté, son tour de présentation touchait à sa fin. Il la jeta vers un autre marin, tout aussi musclé que lui, mais qui ne semblait pas vraiment s'intéresser aux esclaves, comme s'il pensait que ceux-ci n'avait plus aucune volonté. Denna fit quelques pas vers lui, elle vit ses mains approchés d'elle, des mains abimées par le travail, souillées par la luxure, des mains qu'elle ne voulait pas toucher … Elle tressaillit, et s'écroula au pied du marin sous l'exclamation de surprise de la foule, comme si la chute était aussi grave que lors d'un concours de beauté. Les planches de bois étaient tièdes, chauffés par un doux soleil … Elle aurait aimé rester sur le sol, ne plus bouger, mais la main du marin l'attrapa par les cheveux, la relevant de force la lançant vers le troisième marin sensé les ramener dans les cellules.

Tout était flou dans sa tête. La grille se ferma derrière elle, l'obscurité lui permit de reprendre ses esprits. Pour une fois elle comprit se qu'on lui dit.

« Franchement, on arrivera jamais à la vendre cette trainée ... »

Sa tête se posa contre le sol du bateau. Non personne ne voudrait d'elle, de cette esclave lamentable, usé par le temps, sans volonté, fragile … Non personne ne voudrait d'elle … A moins que ...

Depuis quelques jours, j'ai pensé a sauver une autre esclave de la maltraitance. Et en même temps, trouvé une fille avec qui Mia pourrait s'entendre et se sentir moin seule quand je suis pas là. Et le lieux où les esclaves sont les plus maltraités, c'est bien aux marchés aux esclaves. Prenant mon envol, j'observe la ville d'en haut, toujours pareil, c'est pas près de changer ici! Je vois enfin le marché, prés du port, je plonge pour aterrir loin de ce lieu de vice et de haine. Très vite, je cacher mes ailes d'argent et mets ma capuche pour cacher mon visage. Je fais quelques pas dans les rues, quand je tombe dans une embusquade d'esclavagiste. Ils ne cherchent même pas a discuter, je sort mon épée et mets hors jeu les ennemis. Décidement, y en a qui cherche même pas à vérifié si c'est pas dangereux de s'attaquer au pif! enfin, je gagne le navire et me méle a la foule. Tentant de sauver une esclave.

Tous ces gens, tant de misére... Si seulement j'étais un haut dignitaire de l'ile ou immensement riches... encore que même si j'achete tout les esclaves, le gouvernement finirait par me courir aprés pour non partage des esclaves. Je risque d'avoir tout les maitres sur le dos... et dans le pire des cas, au sens propre du terme...

Revenant a mes moutons, je regarde autours de moi, recherchant un moyen de choisir sans me culpabiliser pour les autres. Le hasard me fait posé les yeux sur une jeune femme tirée par les cheveux et remise en cage. Traversant la foule, j'atteins rapidement les marins qui trainaient l'esclave. Très vite, je les convainc de la chercher, ils semblaient avoir de l'espoir pour la vendre. J'espere qu'ils éssaieront pas de m'avoir. Très, ils raménent violement la fille. La pauvre est a terre. Après les paroles vendeur du marin, je me met à genoux. Elle semble anéanti. La regardant la fille de mes yeux jaune comme les loups. Et je demande aux marins de ma laisser.

A-"Vous m'entendez jeune fille? Ecoutez moi s'il vous plait: Voulez vous venir avec moi?"

M-"Laisser tomber, cette neuneu sait a peine parler! De toute façon, c'est pas elle qui choisit."

A-"Vous ne me connaissez pas, vous n'avez aucune confiance en moi, j'en suis conscient. Mais je vous laisse le choix: Voulez m'avoir pour maitre ou preferez rester ici? C'est votre choix."

Je ne peux m'empécher de degager quelques méches de cheveux de son visage. Je n'attends plus que sa réponse.

La grille s’ouvrit une nouvelle fois … Encore ? Que ce passait-il cette fois ? Elle ne comprenait pas. Son heure était-elle venu ? Après tant d’années à croupir dans cette cage, avaient-ils enfin prévu de mettre un terme à la vie de cette esclave invendable ? Les questions se bousculaient dans son esprit, tout était embrouillé, mais cette fois, elle ne voulait pas se laisser faire … La peur de la mort la fit atterrir, sa léthargie se dissipa, et un éclair de clarté traversa sa tête. Où était-elle ? Elle se rendit compte qu’elle marchait déjà, tenu fermement par un marin. Elle tira de ses maigres forces sur le bras du marin, un coup sec mais bien trop faible pour surprendre le marin.

« Lâ-lâchez moi !.. Je ne veux pas ! Je n’veux plus !.. Pitié …
-Tiens … Tu sais parler toi ?

Sans vraiment écouter la jeune femme qui se débattait de plus en plus avec l’énergie du désespoir, il ouvrit une porte, puis une seconde. Puis finalement agacé, il jeta Denna au sol comme une vulgaire poupée de chiffon.

« Tiens toi tranquille ! Je te préviens que c’est ta dernière chance ! »

Dernière chance ? Qu’est ce que sa signifiait ? Elle n’eut pas le temps de cogiter d’avantage, l’homme la traînait de nouveau par le bras, ne lui laissant pas le temps de se relever. Une porte s’ouvrit, et on la jeta de nouveau au sol. La chute fut moins douloureuse que la première. La face contre le sol, elle tenta de se relever, elle se rata une fois, puis elle chercha à se redresser. L’effort lui parut insurmontable, ses maigres bras pouvait à peine supporter son poids. L’esclave redressa la tête, il vit tout d’abord des chaussures, différentes de celle des marins. La tête basse, elle continua néanmoins de remonter la tête, tandis que l’inconnu se baissait après avoir échanger quelques mots avec le marin.

Du jaune. Cette couleur, qu’est ce que c’était ? Le contact chaleureux des doigts de l’inconnu effleurèrent ses cheveux. Et finalement elle comprit, ce jaune intense était celui de ses yeux, des yeux d’une couleur qu’elle n’avait jamais vu. Elle écouta passivement se que lui disait l’homme. Son choix ? C’était bien la première fois depuis des années qu’on lui demandait son avis. Devait-elle accepter d’aller avec cet étranger ? En même temps, avait-elle le choix ? C’était sa « dernière chance » après tout, inutile d’essayer d’imaginer se qui lui arriverait si elle refusait.

Elle essaya de répondre, mais sa voie se brisa, comme si cela faisait des années qu’elle n’avait pas parler. Pourtant elle s’en savait capable ! Elle regarda d’un regard implorant l’homme en face d’elle, un regard qui en disait long … « Faites moi quitter cet enfer … » Rien qu’un regard suffisait à la jeune femme pour se faire comprendre. Mais elle insista. Sa main se souleva légèrement, et se redressa, cherchant à se mettre assise sur le côté. Ses mèches de cheveux lui retombèrent devant le visage, lui donnant l’air d’un spectre. Puis doucement, alors que le marin essayait avec insistance de la vendre, les lèvres de Denna se délièrent, et d’une toute petite voie, elle ajouta :

« Je veux partir … »

Sa voie se brisa à peine sa phrase fini, ce n’était pas une demande, son regard montrait autre chose … Elle implorait cet homme de la faire partir d’ici, de l’emmener loin de cette prison, loin de ces hommes qui ne cherchaient qu’à se débarrasser d’elle.

« Je veux … Partir … »

« Je veux … Partir … »

Le son est clair, cette jeune fille veut s'en aller, son regard ne ment pas! Elle essais de se lever, donnant des allures de spectre, mais en regardant de plus prés, elle est belle. Ce sont les effets de la maltraitance et de l'esclavigisme. Alors c'est décidé, je vais l'acheter et m'en occuper. Je vais tout tenter pour lui rendre sa dignité et lui apporter un peu de bonheur. Très vite, je me léve et m'adresse au marin.

A-"C'est décidé, je l'achéte. Mais n'essayer pas de me rouler!"

M-"N'importe quel maitre, sait qu'elle vaut pas grands chose."

Très vite, je signe les papiers de propriété et je donne l'argent. Prenant l'exemplaire sur moi. Pendant ce temps, les marins retirent les chaines avant de la jetter a mes pieds. Ils s'en va en rigolant tandis que je les méprise du regards. Très vite, je vite la tête et m'abaisse. Très délicatement, je prends la fille dans mes bras et la souléve.

A-"A présent, tu n'as plus a avoir peur. Je te protégerais."

Je marche tout en la portant et ignoirant le regarde la foule. Une fois a un espace dégagé, je délpoie mes ailes d'argent!

A-"Tu va voir, voler, c'est sensationnelle!"

En deux battements d'ailes, je prends mon envol, mon .... esclave dans mes bras, volant dans les cieux.

HJ: Bon tu as le choix, tu peux soit poursuivre ici, soit commencer le sujet a ma maison^^