La jeune Anju se trouvait maintenant dans une cage. Comment elle en était arrivée là? A cause de son foutu de père. Si il ne l'avait pas violée, elle n'aurait pas fuit, elle ne se serai pas faite percuter par une voiture, elle ne serait pas tombée dans le coma, elle n'aurait pas fini à l'hôpital, elle ne serait pas tombée dans les mains d'un démon, elle ne se serait pas fait emmener sur cette île ignoble. En résumé, elle ne serait pas dans cette stupide cage, dans un marché d'esclaves, si son père était moins cruel. Mais bon, la pauvre jeune femme n'en savait plus rien. Elle ne se faisait plus de soucis pour ça. Et le panneau en dessus de sa prison, juste assez grande pour qu'elle puisse bouger un minimum à l'intérieur, indiquait: "Esclave extrêmement docile - Serviable - Exécute tout devoir sexuel sans une seule question ni reproche".

Anju était vêtue d'une façon plus modeste que modeste ; elle n'avait pas changé de vêtements depuis son réveil à l'hôpital, faute de temps. Cet accoutrement provocant était composé tout simplement d'une chemisette blanche, mal attachée et quelque peu transparente, ainsi qu'une petite culotte tout simple. Ses tétons d'un teint rosé transparaissaient légèrement sous le tissu, ce qui donnerait sûrement envie aux maîtres de l'acheter!

Il y avait beaucoup de gens dans la salle de vente, et certains c'étaient approchés de la cage de la future esclave. Tous prenaient un air très intéressé, mais aucun ne se décidait à l'acheter... Et Anju s'ennuyait . Dans cette prison, elle n'avait rien à faire. Une tasse d'eau à la couleur douteuse accompagné d'un quignon de pain desséché, semblant être la nourriture de la jeune mi-ange, traînaient dans un coin, près d'elle. Mais ce "repas" la répugnait, rien qu'à en parler. Comme elle n'avait rien à faire, et aucune autorisation de parler - Anju obéit très docilement, effectivement! -, elle s'appuya contre les barrières de sa cage et posa sa tête contre son épaule, résignée à s'endormir.

Un bruit soudain la fit sortir de son presque-sommeil : un client, très beau jeune homme, s'était approché de notre cher article - qui se trouvait être l'esclave n° 17 (Anju). Elle le regarda en souriant, espérant avoir trouvé quelqu'un qui prendrait soin d'elle.

(H.S : Tu peux essayer de pas trop faire le "gentil petit maître qui prends très bien soin de son esclave", s'il-te-plaît? Je préfère les maîtres plutôt méchants... =3)